Chapitre 22

Watson, vos paupières sont lourdes... 


Nos deux charmants détectives étaient toujours dans leurs appartements en train de vaquer à leurs occupations. Sherlock avait pris une douche pendant que Watson finissait son deuxième sandwich aux tomates.

Sherlock: Mais j'y pense, dans tout ce brouhaha, nous avons oublié la phrase que vous avez prise en note dans la grotte.

Watson: J'ai le papier où j'ai inscrit la phrase justement, ici dans ma poche.

Sherlock: Sortez-le s'il vous plaît.

Watson: Voilà!

Sherlock: Bon, voici...QPVS 35VO RV9 TPOU 9OU5S5TT5T, M5 UPN251V 4'1X5Z2P4Z7PS75PVT 5TU 939!

Watson: Attendez que je traduise...gnan gnan gnan, bla bla bla, taratata et tarasboulba etc...HEIN?

Sherlock: Quoi?

Watson: La traduction dit...POUR CEUX QUI SONT INTÉRESSÉS, LE TOMBEAU D'AZEYBODYGORGEOUS EST ICI!

Sherlock: Ah oui?

Watson: Ne me dites pas que nous devons retourner dans ce trou?

Sherlock: S'il le faut.

Watson: Merde!

Sherlock: Je sais.

Watson: Ah j'oubliais!

Sherlock: Quoi!

Watson: Il y avait une autre phrase sous celle-ci, mais je n'ai pas eu le temps de la prendre en note, l'effet Thupack recommençait alors j'ai dû déguerpir en vitesse.

Sherlock: Une longue phrase?

Watson: Non, beaucoup plus courte, trois ou quatre mots je pense.

Sherlock: Cette phrase est peut-être imprégnée dans votre mémoire. La solution serait de consulter un hypnotiseur.

Watson: Ouais, mais comment trouver un bon hypnotiseur dans ce désert?

Sherlock: Indi doit en connaître un j'imagine, il connaît bien l'Égypte. Allons le voir tout de suite...

Lorsqu'ils arrivèrent à la chambre d'Indiana, ils sonnèrent, mais comprirent vite qu'il n'était pas là. Ils se dirigèrent donc vers la sortie et là, Indi discutait avec Pilaf Maboule, l'homme à la coiffure de nappe canadienne à carreaux rouges et blancs. Watson et Sherlock s'approchèrent de lui et aussitôt Pilaf disparu derrière la statue de Cléopâte.

Sherlock: Bonsoir Indi!

Indiana Jaune: Salut les copains!

Watson: Vous vous préparez un petit picnic?

Indiana Jaune: Pourquoi cette question?

Watson: Lorsque j'ai vu votre copain fuir, ça m'a tout de suite donné le goût d'un picnic dans la campagne anglaise. Je sais pas, peut-être est-ce à cause de la couleur de sa capine, enfin...

Indiana Jaune: Ce n'est pas mon copain, ce monsieur voulait un renseignement, c'est tout.

Sherlock: Vous n'avez de compte à rendre à personne Indi, Watson est trop curieux parfois. Si on passait aux choses sérieuses pour une fois.

Watson: Ok patron!

Sherlock: Mon cher Indi, nous avons d'excellentes nouvelles pour vous.

Indiana Jaune: Je suis tout ouïe.

Sherlock: Notre docteur a finalement écrit la phrase sur un bout de papier et nous l'avons traduite. Ça disait: Pour les intéressés, le tombeau d'Azeybodygorgeous est ici! Alors de notre côté, nous avons trouvé ce que nous cherchions depuis le début de cette enquête, enfin, trouvé est un bien grand mot, disons que nous savons à quel endroit il se trouve.

Indiana Jaune: Merveilleux, je suis sincèrement heureux pour vous deux. Il ne manque que le crâne de cristal et tout sera parfait.

Watson: Sherlock et moi avions débuté notre première tentative d'enquête auprès du Vatican. Vous devriez vous informer de ce côté, vous ne pensez pas?

Indiana Jaune: Justement, j'ai écrit directement au saint-père à ce sujet il y a quelques mois déjà, mais il s'était fracturé le poignet droit alors il n'a pu me répondre.

Sherlock: Et comme on sait pertinemment que le poignet droit est d'une importance capitale chez les membres du clergé, on peut comprendre.

Watson: Comment un pape peut-il se briser le poignet? Sûrement pas en bénissant ses ouailles. Pour moi, c'est en se faisant une sainte petite branlette sur le bord du trône papal, puis il a dû glisser sur le saint-caca et s'est pété le saint-poignet sur le bord du saint-lavabo.

Sherlock: Voyons Watson, s'il était sur le trône, on sait bien qu'il aurait fait caca dans le trou.

Watson: C'est vrai, mais à cet âge, nous savons vous et moi qu'il arrive souvent que la merde se répande partout. Un peu de sénilité de sa part et on se retrouve avec les murs et accessoires oints de cette sainte mixture.

Sherlock: Cela me surprendrait beaucoup qu'il soit sénile. Il s'est peut-être fracturé le poignet en jouant à un jeu, d'autant plus que selon les dires, il aime jouer aux poches.

Watson: Oui, surtout celles des autres.

Sherlock: C'est courant dans le clergé les jeux interdits...de poches.

Indiana Jaune: C'est l'abus qui mène à avoir des problèmes de poignets.

Watson: S'il a un problème de poignet, il devrait se frictionner avec du Masturbine Jr.

Sherlock: Bon, nous recommençons à déconner, messieurs, un peu de sérieux.

Indiana Jaune: Vous avez raison.

Sherlock: Cependant, mon jaune ami, Watson m'a dit qu'il y avait une phrase juste en dessous de celle de tantôt, peut-être concerne-t-elle le crâne.

Indiana Jaune: Et elle disait quoi cette phrase?

Watson: Euh, je n'ai pas eu le temps de l'inscrire mais Sherlock croit qu'en me faisant hypnotiser, on parviendrait à me la retirer du ciboulot.

Indiana Jaune: Il est vrai que la mémoire est comme un appareil photo. Probablement qu'un bon hypnotiseur saura extirper l'information rapidement.

Sherlock: Vous en connaissez un qui habite la région?

Indiana Jaune: Bien sûr, un certain Pilaf Maboul, ancien magicien de réputation internationale et excellent hypnotiseur. Il a hypnotisé Pamela Anderson lorsqu'elle avait perdu un de ses silicones en courant le marathon de Califourchon l'an dernier.

Sherlock: L'a-t-elle retrouvé?

Indiana Jaune: Oui, il était rendu dans la ville de Silicone Valley tout près du ranch de George Bouche. Certains soupçonnent que c'est George lui-même qui l'avait en sa possession mais ce ne sont que des légendes urbaines.

Sherlock: Je croyais que le ranch de George Bouche était au Texas? Silicone Valley est en Californie non? Toute une distance entre les deux.

Indiana Jaune: Oui je sais mais le marathon était assez long et c'est probablement pour ça que Pamelon a perdu son mela euh...Pamela a perdu son melon.

Sherlock: Vous commencez à ressembler à Watson vous là hein, hihi!

Watson: Est-ce que ce prestido...euh...prestipas...prestitonpantalon... enfin...presti..di..gi..ta..teur habite dans le coin? Misère de misère.

Indiana Jaune: J'ai qu'à lui téléphoner et il sera ici dans cinq minutes.

Sherlock: Parfait, allez faire cet appel et nous, nous retournerons à nos appartements. Nous procéderons à la séance à cet endroit.

Indiana Jaune: Très bien, je vous y rejoins dans une dizaine de minutes en compagnie de Maboul.

Watson: Vous pouvez amener votre boule mais n'oubliez surtout pas le prestodida...prestatairo....enfin...le magicien.

Indiana Jaune: Soyez sans crainte.

Sherlock: On dirait que vous avez quelque chose à exorciser Watson. Vous semblez empressé de rencontrer l'hypnotiseur.

Watson: Depuis que vous m'avez dit que j'ai cette phrase d'incrustée dans mon cerveau, c'est comme si j’étais possédé. J'ai vraiment hâte que ça sorte. Je me sens comme une poubelle avec une enveloppe de popsicle collée au fond et ça m'énerve.



Aussitôt qu'Indiana eut tourné le coin de rue, il s'empressa de téléphoner à son compagnon Pilaf Maboul.

Indiana Jaune: Bonjour Maboul, je sais que nous venons à peine de nous laisser mais j'ai une question pour vous.

Pilaf Maboul: Avez-vous rencontré un pépin?

Indiana Jaune: Pas récemment, il y a bien ce Serge Pépin du Québec, propriétaire d'un magasin d'alimentation IGA mais non, pas aujourd'hui. Mais vous, est-ce que vous pratiquez toujours l'hypnotisme?

Pilaf Maboul: Il m'arrive de temps à autre d'en faire oui, pourquoi cette question?

Indiana Jaune: J'ai une faveur à vous demander. Seriez-vous prêt à hypnotiser le docteur Watson? Et du même coup, cela nous aiderait dans notre mission.

Pilaf Maboul: Croyez-vous vraiment que le docteur Watson va se laisser hypnotiser? Il m'a l'air d'une forte tête.

Indiana Jaune: Il est un peu bougon, mais plus idiot qu'intelligent alors je ne vois pas de problème de ce côté.

Pilaf Maboul: Dans ce cas, je suis partant.

Indiana Jaune: Rejoignez-moi à l'hôtel, je vous attendrai devant l'entrée principale.

Pilaf Maboul: Parfait!



Pendant ce temps, nos deux compagnons attendaient impatiemment l'arrivée des secours. Je dis des secours parce que Watson n'en pouvait plus, il sentait monter en lui la saveur de popsicle à l'orange et ça commençait royalement à l'énerver. Je déteste la saveur d'orange artificielle avait-il dit avant de s'enfoncer dans les toilettes afin d'évacuer les restes de la veille.

Sherlock: Du calme mon ami, ils seront là dans quelques minutes, Indi nous l'a promis.

Au même moment, Indiana pénétrait dans l'appartement accompagné de Pilaf Maboul. Watson sursauta en les voyant.

Watson: Mon Dieu, c'est l'homme à la tête de picnic!

Sherlock: Watson! Soyez gentlemen s'il vous plaît!

Indiana Jaune: Messieurs, voici monsieur Pilaf Maboul.

Sherlock: Heureux de vous rencontrer, voici votre sujet, le docteur Watson.

Pilaf Maboul: Monsieur Watson!

Watson: Monsieur Maboul!

Pilaf Maboul: Si nous commencions séance tenante?

Sherlock: Tenons-nous à la séance alors.

Watson: Je suis d'accord!

Sherlock: Installons-nous au salon.

Pilaf Maboul: Je crois que ce serait mieux si le docteur s'installait sur le lit, il sera plus confortable à l'horizontal.

Watson: Cessons ces cérémonies et procédons s'il vous plaît.

Sherlock: Allons-y alors.

L'hypnotiseur s'installa directement devant le docteur qui était assis confortablement sur le bord du lit.

Watson: Est-il possible que vous enleviez votre turban ou chapeau je ne sais trop? Parce que ça me rappelle mon enfance, la saveur de popsicle à l'orange mélangée à votre nappe de picnic me déconcentre énormément.

Pour les besoins de la cause, Pilaf Maboul n'hésita pas un instant, il défit son turban laissant tomber une longue chevelure qui se répandit sur le sol.

Watson: Méchante crinière, lança Watson. Je me demande si c'est mieux ainsi.

Sherlock: Voyons Watson, faudrait savoir ce que vous voulez à la fin.

Watson: Je sais mais j'ai l'impression de me faire hypnotiser par une moppe de concierge de l'école primaire.

Sherlock: Et cela vous rappelle votre enfance ça aussi?

Watson: Non, c'est juste que ça ressemble aux chutes Niagara.

Sherlock: Ah, j'ai passé ma lune de miel à cet endroit avec Joséphine et effectivement, c'est assez ressemblant.

Indiana Jaune:
Le plus intriguant c'est l'épaisseur, on pourrait même s'y accrocher.

Sherlock: Si nous avions eu ça avant d'entrer dans le trou, cela nous aurait évité un tas de problèmes.

Watson: Non, le plus intriguant dans tout ça, c'est d'arriver à faire entrer cette abondante chevelure sous une nappe à carreaux.

Sherlock: Ça doit coûter cher de shampooing.

Watson: Le Ben Lavette est en spécial justement et y paraît que c'est bon jusqu'à la fin des temps.

Sherlock: Un shampooinage, une vie!

Watson: Qu'est-ce que vous lavez en premier, la nappe ou la crinière?

Pilaf Maboul: Avez-vous fini de déblatérer sur ma chevelure. Ça devient gênant à la longue.

Sherlock: Vous avez raison, soyons sérieux Watson. Allez-y Pilaf!

L'hypnotiseur s'installa à nouveau directement devant le docteur. Il leva le bras et brandit une montre de poche...

Pilaf Maboul: Monsieur Watson...Détendez-vous et regardez bien le mouvement de va-et-vient de cette montre...

Watson: C'est une Timex?

Pilaf Maboul: Non ce n'est pas une Timex et voulez-vous vous concentrer sur la montre s'il vous plaît. Bon, détendez-vous et fixez la montre, suivez son balancement...l e n t e m e n t, vous y êtes presssque...

Watson: C'est une Rolex alors?

Pilaf Maboul: Je le savais que ce serait un sujet difficile.

Sherlock: Dites-lui donc la marque de votre montre qu'on passe à autre chose.

Pilaf Maboul: C'est une Festina, une cochonnerie achetée chez le drugstore du coin, ça vous va comme ça?

Watson: Est-ce que cela fonctionne quand même avec une montre à rabais?

Sherlock: Et pourquoi pas? Le talent ne vient pas de la montre, mais de celui qui l'utilise. Ce que vous pouvez être entêté parfois.

Watson: Ben quoi, si c'est son métier, il devrait être muni d'instruments de qualité et c'est normal, alors je demande la qualité, rien de moins.

Sherlock: Ah non alors, vous n'allez pas nous recommencer votre petit jeu de "je suis de noble famille et je veux la perfection".

Watson: Chez moi...

Sherlock: Assez Watson! Plantez-vous devant Maboul et participez bon Dieu, on va pas y passer la nuit tout de même.

Watson: Oui mais...

Sherlock: Voulez-vous qu'on vous décolle votre enveloppe de popsicle? Oui? Alors fermez-la et suivez le mouvement de cette satanée montre.

Watson: O..K..A..Y! On.....se......calmeeeeee. Je suis prêt monsieur Plâtre.

L'hypnotiseur s'installa encore une fois directement devant le docteur. Il leva le bras et etc...

Pilaf Maboul: Détendez-vous docteur, suivez le mouvement de cette montre, suivez son balancement, l e n t e m e n t, vos bras sont lourds, vos paupières sont lourdes, vous y êtes pressssque...vous sentez ce besoin énorme de dormir. Vous dormez...vous dormez...dormez...dormez...

Le docteur tomba comme une poche de sable sur le lit. Il était complement dans les vaps.

Pilaf Maboul: Voilà! Il est enfin endormi. Vous pouvez maintenant lui poser vos questions, mais allez-y doucement, il peut très bien être irrité au début.

Avertissement de l'auteur! Dans les minutes qui vont suivre, vous serez témoin d'une réelle séance d'hypnotisme. Il se pourrait que le sujet soit vulgaire, je dirais même très vulgaire et impoli envers ses compagnons, alors je tenais à vous mettre en garde sur ce qui se dira entre le docteur et Sherlock car vos yeux pourraient en être affectés pendant de longues années. Maintenant, procédons à cet interrogatoire...

Le détective s'avança doucement vers son ami...

Sherlock: Watson! C'est moi Sherlock.

Watson: Sherlock, c'est vous?

Sherlock: Oui c'est moi. Nous voulons vous poser quelques questions.

Watson: Sherlock, Sherlock, Sherlock, j'ai toujours eu une grande admiration pour vous. Vous êtes mon meilleur ami.

Sherlock: Je sais, moi aussi je vous aime bien. Pouvons-nous vous interroger?

Watson: Il n'y a rien de trop beau pour la classe ouvrière.

Sherlock: Nous pouvons procéder alors?

Watson: Je vous en prie, procédez mais avant tout, je voudrais vous dire que vous êtes mon meilleur ami et que mon jardin est en fleurs.

Sherlock: Je sais...

Watson: Vous êtes plus que mon meilleur ami, je vous aime Sherly. J'aimerais vous offrir une rose.

Sherlock: Je sais...

Watson: Non vous ne savez pas! Je vous aime.

Pilaf Maboul: Essayez d'être plus complaisant avec lui, dites-lui que vous l'aimez aussi.

Sherlock: Bon d'accord, je vous aime Watson.

Watson: Alors foutons-nous à poil et faisons l'amour comme des bêtes merde!

Sherlock: Mais qu'est-ce qu'il dit là?

Pilaf Maboul: Il arrive parfois que le sujet entre dans une phase d'amour extrême, il faut se plier à ses exigences sinon, nous allons perdre le contact avec lui.

Sherlock: C'est une blague non? Parce que franchement, je ne suis pas intéressé à faire l'amour avec mon ami.

Pilaf Maboul: Il ne s'agit pas ici de faire l'acte réel mais de participer en conversant avec lui.

Sherlock: Je veux bien mais de là à vouloir faire l'amour avec lui, même en parole, y a une marge.

Pilaf Maboul: Laissez-moi lui parler. Monsieur Watson, essayez de vous concentrer sur le but de cette séance.

Watson: Je suis prêt!

Pilaf Maboul: Revenez en arrière, lorsque vous étiez dans la grotte.

Watson: Oui, oui, la grotte.

Pilaf Maboul: Voilà, il y est, vous pouvez poursuivre.

Sherlock: Vous vous souvenez docteur, le mur avec l'inscription?

Watson: Oui, oui, l'inscription.

Sherlock: Et sous cette inscription, il y avait une autre phrase que vous n'avez pas notée sur le papier, vous vous souvenez?

Watson: Oui, oui, la phrase.

Sherlock: Pouvez-vous nous dire ce qui était écrit?

Watson: Oui, oui, ce qui était écrit.

Sherlock: Alors?

Watson: Oui, oui, alors.

Sherlock: Mais il répète tout ce que je dis.

Watson: Oui, oui, tout ce que je dis.

Pilaf Maboul: Essayons une autre approche. Monsieur Watson, reculons plus en arrière losrque vous êtes entré dans la grotte avec Sherlock et Indiana la première fois.

Watson: Indiana Jaune? Ah non pas lui! Je le déteste, je le déteste, je le déteste. Il a voulu faire l'amour avec Elma Ouinleglan le salopard, je le sais, je l'ai vu dans ses yeux de moutard jaune.

Sherlock: Tiens, il se souvient d'Elma maintenant. Un beau brin de fille d'ailleurs.

Pilaf Maboul: Ah oui, elle était jolie?

Sherlock: Disons que j'aurais marché à genoux jusqu'en Chine pour avoir une fille comme ça, n'est-ce pas Indi?

Indiana Jaune: Bof, pas mon genre, surtout s'il faut aller jusqu'en Chine.

Watson: M5 3S1O5 45 3S9TU1M 1VTT9

Pilaf Maboul: J'ai déjà rencontré une fille superbe il y a quelques années et je dois avouer que c'était quelque chose. La perfection de bas en haut malgré son accoutrement musellement, son voile et son petit moustiquaire en plein milieu du visage.

Sherlock: C'est vrai qu'il y a énormément de moustiques dans ces pays musellement et ils sont gros en pluche, donc, le moustiquaire n'a pas besoin d'être tricotté serré.

Indiana Jaune: Pas aussi gros que ceux d'Amazonie en tout cas. Là, les moustiques sont gros comme des 747. On se sert de grosses pelles pour les éffoirer*.

Watson: M5 3S1O5 45 3S9TU1M 1VTT9

Sherlock: Impressionnant!

Indiana Jaune: Et les filles, ah mon Dieu les filles. Comme elles sont belles. J'ai assisté à une danse typique d'un village typique avec une fille typique et qui s'y frotte typique. Une perle rare, tous ses morceaux étaient au bon endroit. Elle dansait les seins nus, mais étaient-ce ses seins ou des piqûres de maringouins? On ne le savait pas trop, enfin, ils étaient là qui brandissaient leurs pointes aux rythmes barbares des tapeux de bûches de bois sec. C'était étourdissant, presque enivrant.

Pilaf Maboul: Je n'ai jamais visité ces pays d'Amérique du sud.

Sherlock: Moi si, en compagnie de Watson. Nous devions enquêter sur les mystérieuses lignes des plaines de Nascar au Pérou.

Watson: M5 3S1O5 45 3S9TU1M 1VTT9

Indiana Jaune: J'ai analysé les lignes des plaines de Nasdaq moi aussi, c'était pas trop payant en bout de ligne.

(Auteur: On dirait bien que nos amis n'ont pas réalisé que le docteur Watson citait la phrase manquante à cette enquête. Peut-être saurons-nous dans le prochain chapitre s'ils prendront conscience que le moment est enfin arrivé. Rendez-vous dans ce chapitre mes amis lecteurs/lectrices. )

*Effoirer: Ce verbe propre au langage populaire québécois veut dire: écraser quelqu'un ou quelque chose, s'abaisser devant quelqu'un, s'affaisser par terre ou s'écrapoutir*.
*Écrapoutir: écraser comme une crêpe, s'...
(Éditeur: Bon ça va, on a compris l'idée!)


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