Chapitre 19

La Yéroujalem Chélechte


AVERTISSEMENT!!! Les révélations énoncées dans ce chapitre sont strictement réservées aux initiés. Pour devenir un initié, il faut tout d'abord passer le test de la roue chanceuse qui est divisée en trois sections. La section "ÉLU", la section "INITIATION" et la section "Quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, vous êtes foutu alors allez vous faire pendre ailleurs et n'essayez surtout pas de convaincre qui que ce soit que nous sommes dans l'erreur".

Si vous tombez sur la case "ÉLU", vous gagnez un voyage dans le vaisseau mère "La Yéroujalem Chélechte" qui vous mènera sur la planète de votre choix, où vous attendent 700 vierges si vous êtes un homme et pour les femmes, toutes les commodités, machine à coudre, lave vaisselle, fer à repasser, lessiveuse et sécheuse à chargemement frontal ainsi que plusieurs autres items qui sauront vous divertir.

Si vous tombez sur la case "INITIATION", vous devrez au préalable avoir suivi le cour "Que la force soit avec toi", qui consiste en trois volets:

1- Qui croire et qui ne pas croire.
2- Comment vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué?
3- Pourquoi faire simple quand c'est compliqué?

Si vous tombez sur la case "Quoi que vous fassiez bla bla bla...", alors là mon ami, vous êtes vraiment foutu! Lancez-vous en bas du pont Jacques-Cartier en guise de protestation et peut-être que certains élus vous entendront crier lors de votre chute et vous donneront votre deuxième chance d'être sauvé. Vous pourrez ainsi bénificier de tous les avantages des élus comme par exemple, poser des questions et ensuite donner les réponses, ce qui vous donnera un air de "je sais tout" et qui en passant, est très populaire auprès des femmes si vous voyez ce que je veux dire. Maintenant, retournons au roman...

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Aussitôt sortis du Sphinx, nos trois amis sifflèrent un taxi pour se rendre à l'hôtel d'Indiana. Une pause s'imposait avant d'entreprendre les recherches sur le crâne de cristal et, par le fait même, sur le tombeau. Sherlock et Watson louèrent une chambre tandis que l'archéologue retourna à la sienne pour un repos bien mérité. Ils devaient se réunir à nouveau dans la soirée afin d'établir un plan d'action pour les recherches. Retrouvons donc nos deux héros dans leur chambre d'hôtel...

Watson: Vous y croyez vous, à ce crâne de cristal?

Sherlock: Dans ce domaine mon cher ami, il faut croire en toutes les possibilités. Sinon, où va le monde sans croyance?

Watson: Voyez-vous, moi depuis quelque temps, je m'intéresse à l'ésotérisme.

Sherlock: Oh! Un sujet bien large qui contient une tonne d'informations, mais je connais votre patience, alors je suis convaincu que vous en tirerez profit.

Watson: Oui, mais pour le moment, je m'intéresse surtout aux extra-terrestres. Saviez-vous qu'il y a des extras mais il y a aussi des intras?

Sherlock: Vous me surprenez là cher ami. Non, je ne savais pas.

Fling Badabing: Salut les mecs!!!

Sherlock: C'est qui lui?

Watson: Un intrus!

Sherlock: Ah, vous voyez? Il n'y a pas que les extras et les intras, il y a aussi les intrus.

Watson: Disons que c'est un autre phénomène inexploré.

Sherlock: Alors intrus qui sort de nulle part, vous êtes qui?

Fling Badabing: J'ai un message pour vous de la part d'un certain Indiana Jaune.

Watson: Mais par où êtes-vous entré?

Flang Badabing: Par la porte! Vous ne saviez pas qu'ici en Égypte les portes ne se ferment pas, elles se contournent.

Sherlock: J'ai en effet remarqué que pour aller aux toilettes, il fallait faire plusieurs détours et souvent, on se retrouve à la case départ.

Flang Badabing: Ils nous arrive de trouver des cadavres ici et là. La plupart du temps, il s'agit de gens qui erraient depuis plusieurs années, ayant perdu leur route. Et puisqu'ils sont en état avancé de momification, nous les enterrons sous le grand triangle que vous voyez là-bas.

Sherlock: Ce n'est pas l'une des grandes pyramides de Gizeh ça?

Flang Badabing: Je ne suis pas du coin alors cela pourrait très bien être la Cathédrale Notre Dame de Paris et je serais d'accord avec vous.

Watson: J'ai remarqué tantôt une vieille dame qui a traversé notre chambre sans même dire bonjour.

Flang Badabing: Oui, c'est madame Nerfertari, elle cherche un dénommé Moïse je crois.

Watson: J'ai constaté qu'elle était dans un état très avancé de décomposition. Il serait préférable qu'elle se tienne au même endroit et ce, le plus longtemps possible car dès qu'elle retrouvera son Moïse comme vous dites, elle devra recommencer les recherches afin de retrouver ses bouts de corps. Elle laisse des débris partout.

Sherlock: Enfin! Que dit le message d'Indiana Jaune.

Flang Badabing: Monsieur Jaune vous donne rendez-vous à 19h00 au square Amèntonfis au bord du Nil, dans le restaurant Fâukudépès, là où l'on sert des plats typiques du pays comme les croque-morts au fromage bleu, les cobras à la sauce vénéneuse, les asticots de momie à la javanaise et comme dessert, la très réputée banane écartelée.

Sherlock: Merci jeune homme.

Sherlock donna un pourboire au préposé et retourna à ses occupations.

( Note de l'éditeur: Flang Badabing. Drôle de nom pour un égyptien.)
( Note de l'auteur: C'est pas égyptien mais Ukrénien.)
( Note de l'éditeur: Ah! Vous ne vouliez pas vous casser les méninges pour en trouver un plus acceptable, c'est ça?)
( Note de l'auteur: Ben euh...vu qu'il est dans le roman pour quelques lignes seulement, j'ai tourné les coins ronds. Ça vous va?)
( Note de l'éditeur: Bah! Disons que pour cette fois-ci, je laisse passer, mais n'y revenez pas hein?)
( Note de l'auteur: Dac! )

Watson: Pas très ragoûtant comme resto, moi qui croyais me taper un bon club sandwich.

Sherlock: Nous devons nous adapter et courtiser les habitudes locales cher ami.

Watson: Une banane écartillée fera l'affaire alors. Pour l'instant je vais prendre une douche.

Sherlock: Allez-y, pendant ce temps je vais faire le plan de cet appartement. Ainsi, si vous vous perdez dans votre douche, je pourrai vous guider pour le retour.

Watson: Parfait! J'espère que je ne perdrai pas mon savon dans ce labyrinthe.


Pendant ce temps, Indiana Jaune discutait avec un étrange personnage vêtu d'une robe blanche et coiffé d'un turban confectionné dans une nappe à carreaux canadienne, rouge et blanche, on s'entend?...

Pilaf Maboul: Êtes-vous certain que cela marchera?

Indiana Jaune: Aucun doute! Mes deux imbéciles ne se doutent absolument de rien.

Pilaf Maboul: Bien, bien... nous sommes à quelques heures de la richesse alors. Mais comment allez-vous procéder?

Indiana Jaune: Simple, je vais leur faire porter le chapeau en leur indiquant la route à suivre pour retrouver le tombeau et pendant ce temps, je déroberai tout ce qu'il y a dans les sous-sols du Sphinx. Puis, je mettrai quelques bijoux dans le tombeau et ils se feront pincer à la sortie tandis que moi, j'attendrai la tombée du jour bien caché et au moment opportun, je sortirai et nous nous rejoindrons à l'endroit prévu.

Pilaf Maboul: Bien! Bravo! Fantastique! Mais attention, j'ai entendu parler des exploits de ces deux imbéciles comme vous dites et s'ils possèdent le quart de l'intelligence qu'on leur prête, il se peut fort bien que ce soit nous qui soient les poissons.

Indiana Jaune: Aucune inquiétude, j'ai travaillé avec eux et c'est dans la poche à coup sûr. Bon, je dois vous quitter, j'ai un rendez-vous avec eux dans une heure.


De retour dans la chambre d'hôtel Excelsior du Caire...

Sherlock: WATSON!!!

Watson: Oui!

Sherlock: Grouillez-vous, nous sommes en retard.

Watson: J'arrive!

Quelques instants plus tard.

Sherlock: Que faites-vous bon Dieu?

Watson: J'avais le gland coincé dans ma fermeture éclair.

Sherlock: Le gland?!?

Watson: Euh...le gant, s'cusez!

Sherlock: Pourquoi porter un gant par une température aussi chaude.

Watson: C'est un gant de crin que j'utilise sous la douche pour adoucir ma peau.

Sherlock: Voyons docteur, vous n'avez pas besoin de ces artifices, à votre âge!

Watson: Vous vous souvenez de notre séjour en espagne il y a quelques mois?

Sherlock: Oui!

Watson: Ben y a cette garce qui ma refilé la chtouille et depuis ce temps, je dois me frotter vigoureusement l'extrémité du casque allemand afin de diminuer la douleur.

Sherlock: Mais en frottant avec un gant de crin cette partie aussi sensible, cela doit être horriblement souffrant?

Watson: Pas tant que ça, cette maladie qu'on appelle la corne du boeuf ou corned-beef , crée une croûte sur le bout de la chose et on doit frotter pour la déloger.

Sherlock: Yark! Épargnez-moi ces détails s'il vous plaît! Si nous allions plutôt voir notre jaune ami au lieu de parler de choses aussi délicates.

Watson: Vous n'aimez pas quand nous discutons de nos parties intimes hein?

Sherlock: Pas vraiment!

Watson: Pourtant, c'est un sujet tout à fait naturel vous savez. Si je vous disais que moi et Claudia, nous pratiquons le tantrisme, est-ce que cela vous choque?

Sherlock: Ce que vous faites avec votre épouse ne me concerne pas et je n'ai aucune idée de ce qu'est le tantrisme.

Watson: Le tantrisme nous vient des indes et c'est ni plus ni moins que le partage des taches si on peut dire. Je te touche, tu me touches, je te frotte, tu me frottes, tout en respectant le partenaire et le temps de frottage. Le mot tantrisme prend sa racine dans le mot tantra qui signifie, en gros: "Quand ça te tantra pas, on le fera pas". J'ai entendu dire que certaines personnes comparent le tantrisme au ping pong. Personnellement, je ne vois pas le rapport puisque le ping pong est un jeu ou il faut déstabiliser l'adversaire tandis que le tantrisme, demande de se joindre à lui. À moins qu'ils voulaient dire "pi pong moi quelque chose merde!"

Sherlock: Bon, c'est bien beau tout ça mais si nous allions rejoindre Indiana, il doit s'impatienter à l'heure qu'il est.

Watson: Bien sûr!


Indiana attendait depuis un bon moment et nos compagnons n'étaient toujours pas là. Il commençait à s'impatienter, se disant, mais que font-ils? Il est presque vingt heures Sainte-Dalle du temple de Karnak! Et ils ne sont pas encore arrivés. Bon, si j'allais faire un tour au bord de l'eau en attendant. Je n'ai qu'à avertir le serveur et il n'aura qu'à les aviser à leur arrivée, au moins je pourrai passer le temps en admirant le Nil de plus près.

Quand nos amis arrivèrent au restaurant, ils étaient en retard d'une demi-heure. Indiana Jaune n'était pas revenu de sa balade. Sherlock fit un signe au serveur...

Sherlock: Bonjour, nous avons rendez-vous avec un certain Indiana Jaune, un homme assez grand avec une veste de cuir, fouet accroché à sa ceinture et un grand chapeau d'aventurier, un asiatique. Ça vous dit quelque chose?

Fling Badabang: Oui justement, il m'a dit de vous aviser qu'il est au bord de l'eau.

Watson: Y a un bordel ici?

Sherlock: Pas un bordel Watson, un bord de l'eau.

Watson: Dommage!

Sherlock: Avec votre croûte, je ne crois pas que ce soit le temps de faire des folies.

Watson: Ben quoi? Je l'ai enlevée ma croûte, d'autant plus que ça me donne 48 heures devant moi avant qu'elle ne réapparaisse.

Sherlock: Pensez donc à ces pauvres dames qui se retrouveraient avec une maladie comme la vôtre.

Watson: Bah, y a rien là, ne dit-on pas que c'est la croûte qui fait la tarte.

Sherlock: C'est assez docteur, j'en ai assez d'entendre vos niaiseries. Installons-nous à cette table en attendant qu'Indiana Jaune revienne.

Trente minutes s'étaient écoulées depuis leur arrivée et toujours pas d'Indiana Jaune. Le docteur commençait à s'impatienter. Sherlock le somma de se calmer et de profiter du merveilleux coucher de soleil sur le fleuve. Watson se levait à toutes les deux minutes quand subitement, on vit poindre à contre-jour la silhouette d'Indiana qui sautillait comme une ballerine interprétant le Die Zauberflöte de Mozart . Ce qui rappela à Watson le jour où ils avaient assisté, lui et son collègue, à une représentation de cette oeuvre par les Sentinelles de l'Air . «Ils ont les cordes vocales un peu hautes» avait lançé Watson. «Ça tire dans les coulisses» avait rétorqué Sherlock.

L'aventurier se rappochait de plus en plus. Il galopait sur un cheval blanc de race pure, digne des films western américains, ce qui rappela à Sherlock les films d'Aristide Kurosawa, un réalisateur canadien d'origine japonaise dont le héros était toujours sur un cheval blanc, sabre à la main. Il tranchait des têtes comme on coupe les queues de fraises. «Il est à un cheveux de la réussite» avait lançé Sherlock. «Il a du couper les cheveux en quatre pour réussir un coup pareil» avait rajouté Watson. «Ils devaient être de mèche tous les deux» renchérit Sherlock. «Mais c'est tiré par les cheveux cette histoire» conclut Watson.

Finalement, Indiana Jaune se présenta devant les deux détectives. L'air rabougri de Watson indiqua à Indiana qu'il n'était pas très content de cette attente prolongée.

Indiana Jaune: Je m'excuse de ce contretemps mes amis. Je ne pouvais résister à un tel spectacle.

Sherlock: Nous comprenons, nous nous sommes laissés prendre par la splendeur de ce décor nous aussi.

Watson: Parlez pour vous, je ne comprends rien et je n'ai rien admiré du tout.

Sherlock: Pourquoi en faites-vous toujours autant? Nous avons attendu quelques minutes et puis après.

Watson: Parce que quand il est là, je deviens automatiquement la troisième roue du carosse.

Indiana Jaune: Y a pas quatre roues sur un carosse?

Sherlock: En effet, Watson s'est trompé dans son expression.

Watson: Ah, voilà! Vous voyez ce que je veux dire maintenant? Vous prenez sa part et moi je suis comme un coton de blé d'inde séché.

Sherlock: Voyons Watson! Indiana voulait vous signifier que sur un carosse, il y a quatre roues alors vous auriez dû dire la cinquième roue du carosse.

Watson: Qu'est-ce que cela change au final? Hein? Bon d'accord, ok, je suis la troisième roue de la brouette alors, ça vous va comme ça?

Indiana Jaune: Une brouette n'a qu'une roue!

Watson: Mais il commence a me la taper celui-là!!! Voulez-vous que je vous en encastre une vous, une roue? De travers dans le gueule peut-être?

Sherlock: Mon Dieu calmez-vous docteur! Indiana essaye de nous aider et vous vous acharnez sur lui comme une punaise sur un banc de parc.

Watson: Que c'est dont compliqué la vie!!! Faut toujours qu'on ait besoin de quelqu'un ou de quelque chose pour suivre notre route. J'en ai assez de toutes ces aventures, je crois que je vais prendre ma retraite.

Sherlock: Vous êtes déjà retraité, vous faites ces enquêtes par plaisir, vous vous souvenez? Vous m'avez dit un jour que vous en aviez assez de cette inertie alors voilà! Vous êtes en plein dedans, c'est à dire l'aventure.

Watson: Comme toujours, vous avez raison. Excusez-moi Indiana, disons que c'est cette chaleur qui me déstabilise l'esprit. Continuons si vous voulez bien.

Sherlock: Enfin! Veuillez vous installer Indiana car nous avons du boulot.

Indiana Jaune: Certainement et pour sauter dans le vif du sujet, voici les hiéroglyphes que j'ai copié dans les sous-sols du Sphinx.

Ils se penchèrent tous les trois sur le papier et après quelques heures, ils constatèrent qu'ils n'y comprenaient rien du tout à ces dessins. Mais Indiana eut une idée.

Indiana Jaune: Je connais la directrice du musée du Caire. Elle saura nous orienter dans la bonne direction car elle connaît tous les spécialistes en la matière, allons-y!

Sherlock: À cette heure tardive?

Indiana Jaune: Je la connaît, elle se couche très tard.

Ils sautèrent dans un taxi et se rendirent rapidement jusqu'au musée.

Indiana Jaune: Messieurs, je vous présente Amar Pafare, directrice du musée.

Sherlock: Madame! Je suis enchanté de faire votre connaissance.

Watson: Madame Pafare!

Amar Pafare: À qui ai-je l'honneur?

Watson: Docteur John Watson et voici mon collègue Sherlock Holmes.

Amar Pafare: Pas les célèbres détectives???

Sherlock: Oui, c'est moi!

Watson: C'est aussi moi!

Amar Pafare: Messieurs, veuillez entrer dans mon bureau.

Le docteur était resté derrière avec Sherlock pendant qu'Indi et madame Pafare entraient les premiers dans le bureau.

Watson: Avez-vous remarqué Sherlock que lorsque les gens nous présentent la première fois, ça a toujours un effet boeuf?

Sherlock: Ouais! Mais c'est qu'après que ça se morpionne.

Installé dans le bureau , Indiana sortit ses papiers et les remit à la directrice.

Indiana Jaune: Nous tentons de savoir ce qui est écrit sur ce papier. Moi, j'ai étudié l'hébreux, les signes Maya et toutes les lettres possibles et impossibles, mais dans ce cas-ci, je n'y comrpend rien. Pouvez-vous nous aider?

Amar Pafare: La seule personne qui pourrait vous aider avec ces anciennes inscriptions, c'est la docteur Elma Ouinleglan, médecin spécialiste des MTS, une femme merveilleuse.

Watson: Elle m'a ouint le quoi?

Amar Pafare: Leglan!

Watson: Alors là, vous m'en direz tant!

Amar Pafare: Oui je sais, c'est rare qu'une femme s'intéresse aux hiéroglyphes, mais c'est son passe-temps favori. C'est un as en la matière. Vous la trouverez à l'hôpital du Caire à l'angle des rues Sétiassébo et Sétiassémou. D'ailleurs mon fils va vous y conduire, YÉ !!!

Watson: Yé?!?

Amar Pafare: Oui c'est le diminutif de Yétuassé. C'est son père qui lui a donné ce prénom.

Watson: Est-ce qu'on connaît le père?

Amar Pafare: Sûrement, c'est le ministre des affaires extérieures d'Égypte, le très honorable Eskilès Atongouh.

Watson: Donc, si j'ai bien saisi, son nom entier serait Yétuassé Pafare Atongouh?

Amar Pafare: Exact!

Yé Atongouh: Tu m'as appelé maman, dit le jeune homme en se présentant devant les invités.

Amar Pafare: Conduis ces messieurs à l'hôpital Pognemoépôhlèfès.

Yé Atongouh: D'accord maman!

Watson: Quelle famille!

Malgré tout, ils décidèrent finalement d'y aller à pied puisqu'ils n'étaient qu'à quelques pâtés de maison de là. Une bonne marche nous fera du bien avait lançé Sherlock. Pendant le trajet, le docteur discutait avec Indiana question de faire plus ample connaissance. Il lui parla de son épouse, s'attarda sur ses problèmes personnels et surtout de cette maladie infectueuse qu'il avait contractée en Espagne. Retrouvons-les à l'entrée de l'hôpital.

Watson: Voyez-vous, c'est une forme d'Herpès Zostère cette maladie.

Un homme s'approcha subitement de Watson, visiblement un médecin en pause syndicale.

Herpès Zostère: Vous m'avez appelé?

Watson: Euh...non!

Herpès Zostère: Vous avez prononcé mon nom pourtant. Je m'appele Herpès Zostère.

Watson: Ah d'accord! Je parlais de la maladie Herpès, je m'excuse pour cette confusion. Mais en passant, vous connaissez la docteur Elma Ouinleboutduglan?

Herpès Zostère: Vous voulez sûrement dire Elma Ouinleglan.

Watson: Hihi, oui c'est cela!

Herpès Zostère: Elle est au deuxième dans la salle 412 et si vous avez de la difficulté à la trouver, lâchez-moi un coup de fil à l'interphone, mon nom de code est Zona.

Watson: D'accord! Allons-y les mecs.

Sherlock: Étrange n'est-ce pas? Pourquoi au deuxième dans la salle 412? Cela ne devrait pas plutôt être au quatrième?

Indiana Jaune: Ici, dans ce pays, on commence à compter les étages à partir des soubassements, ce qui veut dire qu'il y a deux étages en dessous.

Sherlock: Alors pourquoi ne pas dire au quatrième?

Indiana Jaune: C'est compliqué un peu et si je commence à vous expliquer le pourquoi et le comment, nous allons prendre 5 ou 6 chapitres de ce roman.

Sherlock: Alors laissez tomber, nous y reviendrons quand nous ne saurons plus quoi dire.

(Auteur: Je sais, je sais, je vous avais promis des révélations choc sur notre futur etc. Mais comme je n'ai pas le luxe de fournir tout de suite les punchs de ce roman, ben il vous faudra attendre encore un peu, le temps que le prochain chapitre soit disponible. Merci de votre patience!)

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