Chapitre 24

Ne m'interromperissiez pas svp


Au petit matin, après avoir festoyé avec ses amis lutteurs une bonne partie de la soirée, Watson prit le petit déjeuner sur le balcon. Sherlock avait déjà quitté laissant une note pour le docteur sur sa table de chevet. «Je serais parti que quelques heures, je dois rencontrer Indi afin de préparer notre expédition dans le trou. De plus, je dois aller à la pharmacie m'acheter ce qu'il faut pour mon probème de constipation, j'ai l'anus comme un champ de pétake* qu'on vient de labourer.» Pauvre lui se dit-il, encore sa constipatibilité. Pourtant je lui avait dit de ne pas consommer du fastfood.

Vers midi, Sherlock était de retour. Nos amis discutèrent de trou que ce soit dans un sens ou dans l'autre, mais le problème restait entier et ils devaient inévitablement y faire face. Qu'allez-vous faire? Avait demandé le docteur. Je vais m'insérer cette bombe dans l'arrière train, y parrait que ça débloque n'importe quoi. Cependant, faut que ce soit très efficace et rapide parce que j'ai donné rendez-vous à Indi pour quatorze heures ajouta le détective.

Après s'être enfoncé le suppositoire au bon endroit, l'effet se fit sentir que quelques minutes plus tard...

Watson: Ça va le renvoie?

Sherlock: Ne m'interromperissiez pas s'il vous plait, je suis en pleine action et sa me coule sur les jarrets si je puis dire.

Watson: N'oubliez pas de vous laver les mains après, je ne voudrais pas que vous répandiez la listériose un peu partout dans ce pays, il y a déjà assez de momies à la morgue comme ça.

Sherlock: Soyez tranquille.


Un petit coin tranquille avait demandé Sherlock à Indi. il leur avait donné rendez-vous sur le bord du fleuve, près du tombeau de Patanksamous, le célèbre guerrier égyptien qui avait une obsession pour la propreté.

Sherlock: Nous y sommes presque Indi.

Indiana Jaune: En effet, mais restons vigilent, il y a toujours cette menace du Thupack.

Watson: Cela m'horripile de retourner dans ce trou.

Sherlock: Je sais docteur, mais n'oubliez pas que ce sera la fin de ce terrible roman que nous avons à subir depuis le début de cette aventure.

Indiana Jaune: Soyons positif messieurs, nous serons récompensé bientôt.

Watson: Je l'espère.

Sherlock: Résumons! Demain matin à l'aube, nous enfourchons les chameaux, puis nous sautons dans le trou sans les chameaux, nous trouvons le tombeau et le crâne et ensuite nous savourons notre succès, c'est cela?

Indiana Jaune: Exact!

Watson: Sommes-nous vraiment obligé de revivre le procéssus au complet? Y m'semble que ce serait plus facile de sauter tout de suite les étapes et qu'on se retrouve à la sortie. Ce serait moins redondant pour les lecteurs.

Sherlock: Les lecteurs?!? Ah vous voulez dire les lecteurs de nos aventures dans un avenir lointain, très lointain.

Watson: Si vous voulez!

Sherlock: Est-ce possible Indiana de faire cela?

Indiana Jaune: Avec la nouvelle technologie, rien n'est impossible aujourd'hui.

Sherlock: Allons-y alors!

Je ne sais pas de quelle technologie nos amis parlaient mais en tant qu'auteur, je peux faire cela assez aisément. Disons que pour faire une histoire courte, je vais abréger dans les détails de leur aventure. Admettons que je saute le chameau, le trou sans chameau, le lac, le couloir et qu'on les retrouve quelque part avant la sortie.

Watson: My God! Cela s'est fait rapidement.

Sherlock: Mettez-en! Sauf que nous n'avons pas trouvé le tombeau, tandis qu'Indiana a eu le plaisir de mettre la main sur le crâne.

Indiana Jaune: Nous pouvons retourner si vous le désirez.

Sherlock: Je suis un peu las de tout ça. Sortons d'ici et allons analyser ce crâne, peut-être nous révélera-t-il l'endroit exact où le tombeau est caché.

Indiana Jaune: Excellente idée! Allons vite chez moi, j'ai hâte d'entendre ce qu'il a à dire.

Watson: Oui, rentrons à l'hôtel.

Sur le chemin vers la sortie, ils tombèrent encore une fois sur Aninus Chinoulta, le gardien du Sphinx.

Aninus Chinoulta: Qui va là ?

Sherlock: C'est encore nous!

Aninus Chinoulta: Que faites-vous encore ici ? Vous ne saviez pas que j'ai le pouvoir de vous faire disparaître en un claquement de doigt, comme ceci...

Snap!

Watson: Arrière manant! J'ai le sang qui boue comme celui d'un jeune puceau qui attend sa douce gazelle à l'orée des bois.

Indiana Jaune: Qu'est-ce qui lui prend?

Sherlock: Vous avez oublié ? Le syndrome du snap.

Indiana Jaune: Ah oui, c'est vrai.

Watson: Soyez assuré jeune noble que je n'hésiterais pas à vous transpercer l'échine de mon estoc.

Sherlock: Calmez-vous Watson, nous allons nous occuper de lui.

Watson: Ne voyez-vous pas la supercherie Seigneur? C'est homme est un maure de la pire espèce, nous devons lui trancher le flan, manger le mangeable et donner les restes aux charognards.

Heureusement pour nos amis, Aninus restait sans voix et sans haleine, bouche bée.

Indiana Jaune: Qu'est-ce qu'on fait ? Nous n'allons pas rester ici toute la journée à gober des mouches.

Sherlock: Aninus semble bien parti pour le faire, enfin...

Snap!

Sherlock: Watson! Foutons le camp d'ici.

Watson: Je vous suis.

De retour à l'hôtel, Indiana n'en avait que pour le crâne. Il le posa sur la table du salon, ferma les rideaux et alluma quelques chandelles en cire d'abeille ( il parraît que c'est bon pour obtenir des faveurs qui somme toute, ne se réaliserons jamais) qu'il pris soin de déposer de chaque côtés du crâne, puis nos amis s'installèrent tout autour de celui-ci. L'aventurier commença ses incantations...

Indiana Jaune: Aaaaaaooouuuummmmm! Crâne! Parle-moi...Dit nous ce que nous voulons savoir...Aaaaaaooouuuuuummmmmmm!

Le docteur regarda Sherlock d'un air inquièt, mais celui-ci, lui fit un signe de tête en quise de "tout va très bien". Après une heure d'incantations, toujours rien, le crâne restait muet.

Indiana Jaune: Aaaaaaooouuuummmmm!

Watson: On dirait qu'il y a un papier collé en dessous du crâne.

Ce questionnement fit sortir Indiana de sa transe.

Indiana Jaune: Hein?

Indiana pris le crâne dans ses mains et lu le texte sur le papier.

Indiana Jaune:"Pour faire fonctionner ce bidule, vous devez au préalable détenir le livre d'instruction et qui lui, se trouve dans les mains du pape"

Sherlock: Ah la belle affaire!

Watson: J'espère qu'il s'est lavé les mains, avec tous ses étrons qui circulent un peu partout, c'est à se demander si c'est une bonne affaire d'obtenir ce livre.

Indiana Jaune: Nous n'avons d'autres choix que d'aller au Vatican mes amis, ensuite, nous reviendrons poursuivre vos recherches du tombeau.

Watson: Eh bien, quand faut y aller, faut y aller.

Sherlock: De toute façon, j'en avais assez de ce pays de désert et de toute cette sécheresse.


Après avoir rapailler* toutes leurs effets personnels. Nos trois dindons prirent l'Orient Express afin de se diriger vers le port Kepic, célèbre port du Magreb, le plus achallandé d'Égypte.

(Éditeur: L'Égypte ne fait pas partie du Magreb espèce d'inculte, c'est le Maroc, La Tunisie et l'Algérie qui en font partie.)
(Auteur: Anyways!)

Rendu au port, ils s'installèrent sur le showboat afin de se divertir un peu, puisqu'ils avaient vécu des moments terribles dans les sous-sols d'Égypte. Le voyage allait durer quelques jours pour se rendre en Italie en traversant la mer Méditéranée. Sur le showboat il y aura entre autre, Les Plasters avec son chanteur Scott Stape venant directement d'amérique puis, la célèbre espionne effeuilleuse Sarane Rap et pour finir le plat, la chanteuse canadienne, Alanus Mapisette accompagnée de son guitariste Graine Campbell. Dans les temps morts, nos amis pourront se détendre au casino et au son du Ramsès trio quartet, "quartet" parce que avant, ils étaient quatre et "trio" parce que maintenant ils ne sont que trois. Le quatrième a avalé son plectre en s'électrocutant avec sa guitare sur une péniche qui a coulé à pic sur le Nil pendant un orage électrique.

Watson: J'aime bien l'ambiance de ce showboat. Cela me rappele notre expédition au Far West en 1812. Vous vous souvenez Sherlock?

Sherlock: Oui, en effet! Mais je me souviens surtout de cette vieille squaw qui vous courait après parce que vous lui aviez volé ses pichous*.

Watson: Ben quoi! Je voulais garder un souvenir de notre voyage. J'ai bien tenté de voler la vieille indienne mais elle ne voulait pas entrer dans mon sac de voyage. Vous savez comment ils sont les vieux, ils ne veulent jamais coopérer.

Sherlock: Franchement Watson! Une vieille dame.

Watson: J'ai bien tenté de voler un totem, mais c'était beaucoup trop gros alors que la vieille indienne qui avait l'apparence de cette sculpure avec ses petits champignons à sa base du côté nord-ouest, là où il n'y a pas de soleil était parfaite, mais elle ne voulait rien savoir alors j'ai piqué ses godasses.

Sherlock: Oui, mais cela vous a coûté votre scalpe. Vous aviez l'air fin avec votre foulard de pirate sur la tête pendant deux mois.

Indiana Jaune: Il parraît qu'au Québec, il y a un certain Patrick Normand qui porte le foulard aussi.

Watson: Who the hell is Patrick Normand and who cares anyway?

Indiana Jaune: Oh,oh! On dirait que votre ami a le syndrome du snap Sherlock.

Sherlock: Croyez-vous? J'ai rien entendu moi. Watson! Êtes-vous toujours avec nous?

Watson: Bien sûr, quelle question? Je ne change pas de personnalité comme ça...

Snap!

Watson: Jettez les amarres, foutez-moi les femmes et les enfants à la mer et nous, prennons les chaloupes, nous sommes attaqués.

Snap!

Sherlock: Voulez-vous éviter les claquements de doigt Watson.

Watson: Pourquoi? Dit-il innocemment.

Indiana Jaune: Parce que vous changez de personnalité à chaque fois que l'on fait ça...

Snap!

Watson: Tous à l'abordage, violons les femmes, égorgeons les enfants, pas de quartier.

Snap!

Sherlock: On dirait que son état empire. Il devient de plus en plus agressif à chaque snap. Évitons de faire ça...

Snap!

Watson: Sautons les bastingages...

Sherlock: Oups!

Snap!

Sherlock: Évitons de snaper les doigts s'il vous plait.

Indiana Jaune: J'ai la mauvaise habitude de faire ça...

Snap!

Watson: Otez-vous de mon chemin espèce de malfrat!

Indiana Jaune: ...quand j'ai une bonne idée.

Snap!

Indiana Jaune: Excusez!

Watson: Où sommes-nous?

Sherlock: C'était à craindre, il commence à perdre la boule.

Watson: Perdre la boule? Moi? Pas du tout.

Sherlock: Un peu tout de même, faut éviter de claquer des doigts en votre présence.

Watson: Comme ça...

Snap!

Watson: Je vais vous découper en petits morceaux et vous jeter aux fauves comme ça...

Snap!

Sherlock: Il est rendu qu'il s'autohypnose maintenant.

Watson: S'autohypnose?

Indiana Jaune: Nous sommes mieux d'arrêter ce petit jeu, il va finir par mélanger les deux personnalités.

Sherlock: Vous avez raison. Cessons de claquer les doigts pour au moins quelques heures.

Watson: Comme ça...

Snap!

Sherlock: NON!!!

Watson: Ôte toué d'mon ch'min maudit chien sale.

Sherlock: Merde!...

Snap!

Indiana Jaune: Une troisième personnalité?

Sherlock: Ça va pas bien du tout, il a maintenant l'accent québécois.

Watson: Ouf! Je suis vidé.

Sherlock: Je comprends, vous devriez aller vous étendre un peu.

Watson: Oui, je crois que je vais faire ça.

Sherlock: Nous serons au casino si vous nous cherchez à votre réveil.

Watson: Dac!

Indiana Jaune: Bon repos!

Watson: Merci!


Quelques heures plus tard, le docteur était à nouveau d'aplomb. Il pouvait maintenant affronter n'importe quel croupier. Il alla donc rejoindre ses compagnons au casino. En entrant dans la salle de jeu, il fût impressionné par la qualité de l'endroit.

Watson: Mince alors, ça c'est ce qu'on appele un casino.

Le docteur apperçu ses amis qui étaient tout au fond de la salle, près d'une table de billard. Il se dirigea vers eux rapidement, anxieux de commencer à gaspiller ses dollars.

Watson: Bonsoir messieurs! On se fait un petite partie de billard?

Indiana Jaune: Nous avons déjà commencé, faut attendre votre tour.

Watson: Pas de problème, je suis patient.

Sherlock: Docteur! Voulez-vous me mettre un peu de crème sur le bout de ma queue s'il vous plait?

Le docteur pris la queue de Sherlock dans la main gauche et frictionna fermement de crème son bout.

Sherlock: Hum... vous faites un bon travail mon ami.

Watson: Bien sûr, mais j'y pense, comment peut-on jouer au billard sur un bateau?

Indiana Jaune: Les boules sont magnétiques. Elles restent collées au tapis.

Watson: Logique et brillant à la fois. Messieurs, je vais vous laisser et aller faire un tour du côté de la roulette en espèrant que la bille ne soit pas magnétique.

Sherlock: Parfait et nous irons vous rejoindre dès que nous aurons terminé notre partie.

Quand Watson eut lapidé tout son cash, il retourna vers ses compagnons qui étaient toujours au billard.

Sherlock: Comment? Vous avez tout perdu notre argent à la roulette?

Watson: Pas facile de gagner ici, pourtant j'étais sûr...

Sherlock: Mais ça ne fait que dix minutes que vous nous avez quitté.

Watson: Oui je sais, mais le petite bille avait l'air de se stationner toujours dans la case du 7 rouge, j'me suis dis peut-être qu'elle est magnétique finalement, alors j'ai tout misé sur le 7 rouge.

Sherlock: Et alors?

Watson: Euh, elle est tombée sur le 8 noir.

Sherlock: Donc, vous avez eu la preuve que ce casino est honnête, pas de bille magnétique.

Watson: Il semble bien que ce soit le cas.

Sherlock: Bon, prenez ma carte de débile et allez me chercher un peu d'argent au gichet qui est à l'entrée du casino.

Watson: Parfait! Combien voulez-vous?

Sherlock: Disons euh... mille dollars feront bien l'affaire.

La soirée passa rapidement et nos joueurs compulsifs avaient tout perdu. Ils retournèrent dans leur chambre respective afin de jongler à tous ce qu'ils auraient pu faire s'ils avaient gagné un gros lot. Mais la réalité était tout autre. Il devaient se rendre au Vatican malgré tout.

Le lendemain matin, le soleil brillait et les vagues étaient calmes, on aurait dit qu'une journée holodeck se préparait. Sur le pont, deux étranges personnages comfortablement assis, discutaient de chose et d'autre, visiblement des hommes de théatre.

Othello Dutoit: J'ai connu des succès imposants sur des bateaux aussi important.

Hamlet Ozeu: Certes, mais je vous ai vu souvent, coulé à pic en un instant.

Othello Dutoit: Vous ne pouvez comprendre ce que je vis, je suis un acteur moi, sapristi!

Hamlet Ozeu: Je ne peux vous contredire mon ami, car moi même j'en suis un bon, en esti*!

Othello Dutoit: Pffff! Vous, un acteur? Mais qui donc vous a enseigné, Arnold Schwarzenegger?

Hamlet Ozeu: De nous deux, je suis la primeur, puisque Arnold est le meilleur.

Othello Dutoit: Hahahaha! Otez-moi l'épine du pied, car vous êtes un emmerdeur et le premier.

Hamlet Ozeu: Si j'osais dire le fond de ma pensée, vous ne seriez pas là, a vous esclaffer.

Othello Dutoit: Osez, osez car tout ce qui sort de votre bouche, aucun de ces mots ne me touche.

Hamlet Ozeu: À votre âge, je peux comprendre que vous soyez farouche, faudrait peut-être changer votre couche?

Othello Dutoit: Vous me comparer à un vieux atteint de sénilité? Et qui plus est, a besoin d'être nettoyé?

Hamlet Ozeu: Je vous dis que vous êtes un acteur dépassé et que l'on devrait vous mettre au rancart, pour l'éternité.

Othello Dutoit: Pour l'instant, je suis désolé, mais je dois vous quitter pour aller chier.

Hamlet Ozeu: Faites donc cher copain, mais n'oubliez surtout pas, de vous laver les mains.

Othello Dutoit: Soyez sans crainte et rassuré, car je suis un homme de théatre, qui sait se torcher.

Hamlet Ozeu: Dans ce pays, faut que je vous confesse, qu'il n'y a rien, pour vous essuyer les fesses.

Othello Dutoit: Essayez-vous de me dire que comme autrefois, il faut se torcher, du bout des doigts?

Hamlet Ozeu: C'est exactement cela cher complice, car la dernière fois, j'étais vraiment en crisse*.

C'est sur cette conversation des plus intéressante que nous terminons le chapitre 24. Retrouvons-nous dans le suivant qui sera encore plus excitant.

*pétake: Terme québécois désignant une pomme de terre.
*Rapailler: Terme québécois qui signifie, ramasser des objets dispersés, regrouper.
*Pichou: Aussi appelé soulier sauvage, soulier mou et soulier d'orignal. C'était une chaussure d'hiver des Amérindiens du Canada.
*Esti: Terme ou blasphème québécois utilisé à toutes les sauces dans une conversation typiquement québécoise. Ex: "Tiens prend lé ton esti d'argent" qui veut dire "Tiens, je te le rend ton putain d'argent."
*Crisse: Autre terme ou blasphème québécois qui ici, est utilisé afin de démontrer la colère du sujet. 

Chapitre 25 >

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