Chapitre 18

Les apparats ne sont pas apparents 

 Ils firent le tour du lac pendant huit heures avant de découvrir qu'ils tournaient en rond. Watson l'avait dit "nous tournons en rond!" . "Génial!" lui avait lancé Sherlock.

Sherlock: Comment donc pouvez-vous être sûr de ce que vous avancez docteur, nous n'avons qu'une torche pour voir et nous n'y voyons absolument rien à plus de deux mètres devant nous, et de plus, nous n'avons aucun repère.

Watson: J'ai reconnu l'endroit où j'ai fait pipi tantôt. Le petit recoin là, vous vous souvenez?

Sherlock: Il reconnaît son urine maintenant, dit-il en hochant de la tête.

Indiana Jaune: J'ai un truc, pour sortir de ce carrousel qui me donne le tournis. Nous allons amasser des petites pierres et nous les déposerons à dix centimètres d'intervalle. Ainsi, nous saurons assez rapidement si nous tournons en rond ou pas.

Sherlock: Excellente idée! Watson, amassez les petites roches et mettez-les à dix centimètres d'intervalle.

Watson: Pourquoi moi encore une fois? Pourquoi celui qui suggère ne serait-il pas celui qui opère?

Sherlock: Parce que nous, nous nous concentrons sur le moyen de sortir d'ici et en plus de ce "Thupack" qui nous rend la vie difficile, nous cherchons la sortie. Alors, exécution!

Watson: Ça va, j'ai compris! Je vais jouer les Hansel et Gretel pour votre bon plaisir. Bon, des petites roches maintenant! À intervalle régulier de dix centimètres. Mais ça fait combien dix centimètres en système anglais? Quatre pouces je crois, enfin, quatre ou cinq pouces, je ne vois pas ce que ça changerait. Tiens, en voilà une ici et une autre ici et puis encore une autre et...

Sherlock: Docteur! Voulez-vous compter en silence s'il vous plaît!

Watson: Et puis quoi encore? Peut-être que je devrais me foutre dans le lac?

Sherlock: Mais non mon ami, vous êtes d'une aide précieuse, seulement, vous n'êtes pas obligé de compter ces pierres une par une.

Watson: Dit sur ce ton, je suis d'accord cher collègue. Enfin un peu de reconnaissance.

Ils marchèrent pendant de longues heures et toujours pas de sortie en vue. Watson en avait assez et ses deux compagnons aussi. Ils s'arrêtèrent pour faire une petite pause et selon leur technique des petites pierres, tout portait à croire que le lac était plus grand que ne le croyaient nos deux chercheurs.

Indiana Jaune: Je suis découragé!

Watson: Et moi j'en ai assez d'amasser des pierres. J'ai comme l'impression d'amasser toujours les mêmes. J'ai cru en reconnaître une tantôt.

Sherlock: Ah oui? Et elle vous a dit bonjour?

Watson: Gnagna très drôle!

Sherlock: Montrez-moi vos pierres!

Watson tendit le sac de pierres vers Sherlock.

Sherlock: Mais vous avez amassé des pierres de la même couleur que le sol. Pas étonnant que nous soyons encore en train de tourner en rond.

Watson: Ben quoi! Vous ne vouliez pas que je trouve des pierres de couleurs en plus? Je vous ferai remarquer que ce ne sont pas des Smarties qu'il y a sur le sol. En plus, je n'ai pas de torche pour m'éclairer alors comment voulez-vous...

Sherlock: Espèce d'idiot! Vous êtes vraiment égal à vous-même.

Watson: Et bien, on dirait que la reconnaissance a pris l'bord du lac en un instant record.

Indiana assistait d'un air distrait à cette nouvelle échauffourée, tout en réfléchissant à une solution pour sortir de cette impasse.

Indiana Jaune: Nous pourrions essayer une corde?

Sherlock: Excellente idée! Watson...

Watson: Ah non, ah non! Ce n'est pas moi qui vous fournirai la corde, il n'en est pas question! Mes pantalons, je veux les garder sur mon dos euh... sur mes fesses et non pas sur le sol de cette crotte de merde euh...grotte de merde.

Indiana Jaune: Non, non monsieur Watson. J'ai ce qu'il faut ici.

Watson: Vous auriez pu nous sortir votre idée de génie plus tôt non?

Indiana Jaune: Certes! Le seul hic, c'est que je ne crois pas que la corde soit assez longue.

Sherlock: J'ai une autre idée! Si on laissait le docteur ici et que nous, nous fassions le tour du lac, qu'en dites-vous Indiana?

Indiana Jaune: En effet, c'est une bonne idée.

Watson: Et moi dans tout ça? Je n'ai pas droit au chapitre? Est-ce que je peux donner mon opinion au moins?

Sherlock: Watson a raison Indiana, par respect pour chacun, nous devrions voter.

Indiana Jaune: Si cela peut vous faire plaisir.

Watson: Voilà une parole sensée.

Sherlock: Docteur? Êtes-vous d'accord?

Watson: Non!

Sherlock: Et vous Indiana?

Indiana Jaune: Oui!

Sherlock: Et moi je suis d'accord aussi, alors Watson, puisque la majorité l'emporte, vous restez ici, point!

Watson: C'était à prévoir. Et qu'est-ce que je fais pendant tout ce temps?

Sherlock: Jouez avec vos petites roches hahahaha!

Indiana Jaune: Faites-vous un collier avec.

Watson: Quelle indécence! Aurais-je droit à la torche au moins? Il fait noir comme su'l beu ici!

Sherlock: Vous n'y pensez pas docteur? Comment allons-nous nous diriger sans la torche?

Watson: Oui mais...

Sherlock: Fini les discussions, asseyez-vous sur vos deux melons et attendez notre retour.

Nos deux aventuriers entreprirent le voyage autour du lac tout en scrutant le mur de la grotte. Watson les regardait s'éloigner lentement. À peine quelques minutes plus tard, ils étaient déjà de retour auprès du docteur.

Sherlock: Vous avez fait le trajet en sens inverse Watson?

Watson: Non! Je suis resté ici tout ce temps.

Indiana Jaune: Bizarre! On dirait bien que le lac est plus petit que ce qu'on avait présumé.

Sherlock: Selon mes calculs, nous avons marché à cinq kilomètres heure et cela nous a pris trois minutes et trente quatre secondes. Watson, combien ça fait?

Watson: Euh... laissez-moi voir! Cinq kilomètres/heure multiplié par trois minutes et trente quatre secondes, divisé par... et remultiplié par... moins ça... additionné de ça... euh...

Sherlock: Alors ça vient Watson?

Watson: Le lac n'est pas plus grand qu'une piscine de huit mètres ou 24 pieds en système anglais. Ce qui m'amène à croire que plus tôt, avant de nous apercevoir que nous tournions en rond, nous avons fait le tour du lac 137.14 fois.

Sherlock: Comment diable arrivez-vous à un chiffre comme celui-là? Pourquoi pas 137 ou bien 138?

Watson: Ce sont les secondes qui me font suer.

Indiana Jaune: Le plus inquiétant, c'est que nous n'ayons pas encore trouvé la sortie et que, d'ici quelques heures, la grotte s'effondrera inexorablement.

Watson: Puis-je faire une suggestion?

Sherlock: Watson, vous n'avez pas à demander la permission pour nous donner votre opinion ou faire une suggestion.

Watson: Et si la sortie était dans le lac lui-même. Vous n'aviez pas pensé à ça hein?

Sherlock: Et bien mon cher docteur, je reconnais à nouveau votre sens aigu de l'analyse.

Watson: Tiens! La reconnaissance qui revient au galop.

Indiana Jaune: C'est en effet la seule solution je crois. Alors mes amis, est-ce qu'on se jette à l'eau?

Watson: Nous allons mouiller de la bobette si je puis dire.

Sherlock: Faut tout de même être vigilant.

Indiana Jaune: En effet! L'eau qui dort, c'est celle qui noie.

Watson: Celui qui ne veut pas se mouiller, ne doit pas aller dans l'eau.

Indiana Jaune: L'eau dormante, est la plus trompeuse..

Watson: Qui ne boit pas d'eau n'a pas soif.

Indiana Jaune: Voilà des proverbes qui tombent à l'eau.

Sherlock: Messieurs, un peu de sérieux!

L'archéologue suivi de Sherlock s'approcha de la rive et planta sa torche dans le sable. Ils avancèrent dans l'eau sans retenue. Watson, qui était derrière eux, saisit la torche et suivit courageusement ses deux amis. L'eau était froide, mais n'avait aucun effet sur les aventuriers, sauf pour le docteur bien sûr, qui avait ralenti le pas. Sherlock se tourna pour voir si son collègue le suivait.

Sherlock: Que faites-vous Watson? Allez! Avancez!

Watson: L'eau est trop froide, je laisse mon corps s'habituer lentement à ce changement de température. Ah! Je sens que je vais me noyer Sherlock. Je panique là!

Sherlock: Arrêtez votre charabia. Vous avez à peine les pieds dans l'eau jusqu'à la cheville tout au plus.

Watson: C'est lui avec son proverbe, "l'eau qui dort, c'est celle qui noie". Je n'ai que ça dans la tête et je ne sais pas nager, alors comment voulez-vous que je traverse ce lac.

Sherlock: Vous n'avez pas à le traverser, il vous suffit seulement de plonger sous l'eau et de trouver la sortie.

Indiana Jaune: Afin de vous rassurer docteur, je vais aller vérifier pour voir si nous sommes loin de la sortie. D'accord?

Watson: D'accord mais faites vite et ça me donnera l'impression qu'elle n'est pas loin cette fichue sortie.

Indiana Jaune: Je reviens!

Sur ces paroles, Indiana inspira profondément et plongea au fond du lac. Au bout de quelques minutes, sa tête émergea de l'eau, il était déjà revenu. D'un signe de la main en guise de succès, il s'approcha lentement de la rive, le sourire aux lèvres.

Watson: Qu'est-ce que vous avez à sourire comme ça? Avec votre dent en or qui scintille, ça vous donne un air idiot je trouve.

Indiana ne porta pas attention à cette petite vengeance de Watson, mais celui-ci en rajouta...

Watson: Qu'est-ce que c'est que cette idée aussi d'avoir une dent en or de nos jours?

Indiana Jaune: Bah... c'est un cadeau de ma femme Quincy.

Watson: Quincy Jaune? Vous êtes marié avec Quincy Jaune?

Indiana Jaune: J'ai cet insigne honneur mais revenons à notre exploration si vous voulez bien. J'ai une bonne nouvelle messieurs! Nous sommes à quelques mètres de la sortie. J'ai trouvé un long couloir ornementé d'hiéroglyphes.

Sherlock: Parfait! Ça ne semble pas très loin alors! Allons-y Watson. Vous n'avez qu'à retenir votre respiration pendant quelques secondes et nous serons enfin sortis de ce trou.

Watson: Je suis prêt!

Sherlock: Alors allons-y! Un, deux...

Watson: Attendez!

Sherlock: Quoi?

Watson: On plonge à trois ou on plonge à go?

Sherlock: Que voulez-vous dire?

Watson: Ben euh... on plonge quand vous dites "trois" ou on plonge après que vous ayez dit "trois", c'est à dire à "go", ou est-ce après le "go" qu'on plonge?

Sherlock: Quelle importance?

Watson: Ben c'est important pour moi.

Sherlock: Bon d'accord, on plonge après avoir dit le "trois".

Watson: Donc, on plonge à "go".

Sherlock: Pourquoi voulez-vous que ce soit absolument à "go"?

Watson: Parce qu'après le trois, c'est le "go" qui vient. Tout le monde sait ça non?

Sherlock: Bah pas moi! J'ai toujours cru que le "go" était associé au jeu de Monopoly.

Watson: D'accord, avec le jeu du colonel Sanders, c'était "Passez à go" mais par contre, dans les jeux de courses pratiqués sur le Mont Olympe par exemple, c'était "Partez à go".

Sherlock: Ok, nous plongerons à "go" si cela peut vous faire plaisir. On y va là?

Watson: Oui!

Sherlock: Finalement! Êtes-vous prêt Indiana?

Indiana Jaune: Depuis toujours!

Sherlock: Quelle perte de temps, enfin j'y vais. Un, deux...

Watson: Attendez!

Sherlock: Quoi encore!

Watson: On s'était entendu sur le départ à "go", c'est bien ça?

Sherlock: Oui Watson! Départ sur le "go". J'vous dis que parfois, vous me rasez le poil des aisselles vous. Bon, je reprends et pour être sûr que tout le monde a bien compris, nous plongerons à "go". Est-ce clair pour tout le monde?

Watson: Moi, ça me va mais je ne sais pas si monsieur Jaune a saisi le message.

Indiana Jaune: Un vrai somnifère.

Après maintes discussions sur le comment et le pourquoi, nos trois héros se décidèrent à plonger synchroniquement, sans oublier de bien s'oxygéner les poumons au préalable. Le plus humblement du monde, dans un souci du respect des traditions, Sherlock qui avait déjà participé aux Jeux Olympiques d'Istamboul dans sa jeunesse, exécuta son fameux plongeon arrière carpé, suivi d'un tire-bouchon renversé qui le propulsa de l'autre côté du lac. Témoin de cet exploit, Watson était carrément obnubilé par les petites bubules provoquées par Sherlock, ou devrait-on dire, omni-bulé devant autant d'adresse. Ils nagèrent quelques minutes et se retrouvèrent devant un grand couloir. Un filet de soleil perçait le plafond, permettant ainsi à nos aventuriers de distinguer les murs et le sol. Tout au fond du couloir, c'était le noir total, ce qui donnait l'impression que ce passage s'allongeait à l'infini.

Sherlock: Enfin la lueur du soleil qui nous rejoint! Rassurant n'est-ce pas Watson?

Watson: Après avoir plongé dans les profondeurs abyssales des fonds marins de ce lac, nous avons tous les habits sales.

Sherlock: Vous êtes comme le poète crotté, sale de bas en haut.

Watson: Comme disait la grande écrivaine québécoise Moufette Laberge, que j'ai eu le plaisir de lire lors de notre séjour au Canada, "C'est pas une bonne journée pour faire le lavage".

Indiana Jaune: Les chemises de l'archiduchesse, sont-elles sèches ou archi-sèches.

Watson: Une corde à linge sans épingles c'est comme une coupe afro sans peigne.

Indiana Jaune: Nylon, dentelles ou guenilles, chaque semaine nous avons de la lessive.

Watson: Ne mélangez pas les couleurs sinon ce sera une horreur.

Indiana Jaune: Dans la machine, ils introduisent, mille corsages et chemises.

Watson: Dans les camps naturistes, est-ce que pour faire la lessive c'est gratis?

Sherlock: Messieurs, un peu de sérieux s'il vous plaît.

Indiana Jaune: Vous avez raison cher maître, avançons dans ce couloir et nous verrons bien où cela va nous mener.

Ils avancèrent lentement en observant les hiéroglyphes de chaque côté du couloir quand soudain, Watson s'arrêta brusquement.

Watson: Hey, mais j'ai déjà vu cette tête. C'est le mec qui était à l'entrée du cul du dessous du derrière du plus célèbre animal du monde antique. Aninus Chinoulta, le guardien du Sphinx.

Sherlock: Êtes-vous sûr de ce que vous avancez Watson?

Watson: Oui, oui, je me souviens de cette tête de cadavre. Je peux même sentir son haleine qui me revient aussi.

Sherlock: Serions-nous sous le Sphinx?

Indiana Jaune: Possible, nous n'étions pas très loin de cet endroit avant de tomber dans le trou.

Sherlock: Donc, si nous continuons à avancer, nous arriverons au même endroit découvert par Watson lors de son séjour, il y a quelques mois.

Watson: Allons-y! Je suis anxieux de découvrir ce qu'il y a devant nous.

Indiana Jaune: Attendez ! Cet endroit est plein de mystères et j'ai besoin de quelques indices pour mes recherches. Je vais prendre quelques empruntes de ce mur, ici et là, et nous pourrons les analyser ultérieurement.

Aussitôt qu'Indiana eût terminé la cueillette de ses indices, ils accélérèrent le pas pour se retrouver, quelques minutes plus tard, devant un escalier qu'ils gravirent sans trop de difficulté malgré sa dégradation avancée. Au sommet, un autre passage s'offrait à eux. A peine quelques pas et nos amis se retrouvaient devant une autre porte qu'ils ouvrirent prudemment. Un magnifique oiseau géant paré d'un collier d'or garni de pierres précieuses se tenait devant eux. Indiana s'y attarda pour l'examiner de plus près mais nos deux copains, n'en pouvant plus d'attendre, foncèrent vers la sortie sans trop se demander ce qu'était devenu Indiana Jaune. Poursuivant rapidement leur route, ils furent surpris par le guardien qui les attendait de pied ferme.

Aninus Chinoulta: Que faites-vous ici?

Il avait la peau couleur pâte à tarte, rappelant à Sherlock l'une de ses tantes.

Watson: Nous cherchons la sortie.

Indiana Jaune: Il y a beaucoup de trésors ici, s'exclama l'aventurier qui sortait de nulle part.

Aninus Chinoulta: Oui mais sachez qu'ils appartiennent au musée du Caire.

Indiana Jaune: Ah! Donc il n'y a pas moyen d'en prendre quelques-uns?

Aninus Chinoulta: Non! Et ...

Sherlock: Messieurs, je pense que nous devrions sortir d'ici, je n'ai pas trop confiance en cet homme qui devient menaçant et qui me semble sorti tout droit de l'enfer. Il a une gueule de Yéti.

Watson: Oui, sortons d'ici, je n'aime pas me faire souffler dans le visage une haleine de cul de chienne mal lavé.

Indiana Jaune: Bon, si vous insistez, mais je reviendrai c'est certain, croyez-moi.

Le guardien les conduisit vers la sortie et Indiana Jaune constata qu'ils étaient bel et bien sous le Sphinx. A sa grande surprise, ils sortaient directement du cul de celui-ci.

Indiana Jaune: Je n'aurais jamais cru cela possible. Une porte sous la queue du Sphinx.

Watson: Étonnant n'est-ce pas, mais vous savez, l'écrivaine Agrattan Christie l'avait prédit dans son bouquin Neige sur le Sphinx.

Indiana Jaune: Ah oui?

Watson: Effectivement, dans son livre, elle parle de la porte sous le Sphinx. Tout débute par une intrigue amoureuse. Une jeune femme qui doit se marier avec le colonel David Sulné se fait piquer son amoureux à la dernière minute par sa meilleure amie, la comtesse Rebecca de Morniff, mais l'intrigue ne s'arrête pas là. Le colonel eut une aventure avec la princesse Anouk Cross qui était mariée au vieux, au très vieux prince yougoslave Yéthan Kiachev. Lorsque le vieux eut achevé et terminé sa vie, si je puis dire, Anouk déménagea ses peanuts...euh ses pénates dans son pays natal, qui en fait, était l'Égypte. Puisqu'elle était la cousine de la comtesse de Morniff, elle s'intalla dans son château puis tomba follement amoureuse du colonel. Ensuite, la comtesse et le colonel engendrèrent un fils qu'ils prénomèrent François qui devint, à la suite du décès de ses parents lors d'un terrible accident de chameau, le comte François de Morniff Sulné. Et l'histoire ne s'arrête pas là. François, qui était homosexuel, avait un oeil sur le beau Jean Cross, le fils d'Anouk, qu'elle avait eut à la suite d'une folle nuit d'été avec le colonel. Les deux mâles se marièrent, ne sachant pas qu'ils étaient demi-frères, et entreprirent des fouilles sous le Sphinx...

Indiana Jaune: Difficile à suivre votre histoire.

Watson: Pas du tout! Voyez-vous, quand tous les personnages de ce roman sont bien campés. On s'y retrouve facilement.

Sherlock: Bon, ça va Watson, on a compris l'idée de base.

Watson: Vous ne voulez pas savoir ce qui arrive à la fin du roman?

Sherlock: Non!

Indiana Jaune: Moi si!

Watson: Après une nuit sodomisante, ils reprirent les recherches et découvrirent la porte sous le Sphinx.

Indiana Jaune: C'est tout!

Watson: Ben euh... ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants empruntés ça et là.

Sherlock: Ça fini en queue de poisson comme toujours.

Watson: Parlant de queue, je sais qu'un des deux fils se retrouve dans une suite de ce roman d'Agrattan Christie mais je ne me souviens pas si c'est François ou Jean, elle a écrit un bouquin dont le titre est "J'aime me faire sodomiser" mais ça c'est une autre histoire.

Sherlock: J'espère bien et j'espère bien aussi que vous ne nous mettrez pas au parfum de celui-ci! Moi, les histoires de sodomie...

Watson: Mais s'il y avait un indice dans ce roman, hein? Peut-être que c'est le Sphinx qui aime se faire sodomiser puisque nous savons que la porte se trouve directement sous sa queue. Vous voyez? Et en plus, après avoir senti l'haleine d'Aninus, on ne sait plus trop si on sort ou si on entre dans le Sphinx, peut-être qu'on fait les deux finalement.

Sherlock: Mais j'y pense tout à coup, nous nous cherchons le tombeau d'Azeybodygorgeous mais vous Indiana, que cherchez-vous au juste?

Indiana Jaune: Je cherche l'Atlantide mais le vrai secret, je vais vous le dévoiler puisque nous sommes devenus compagnons aventuriers, mais promettez-moi de ne révéler ce secret à personne.

Sherlock: Promis!

Watson: Croix de bois, croix de fer, croix gammée et croix raélienne.

Indiana Jaune: Je cherche le crâne de crystal. Celui qui nous révèlera tous les secrets ésotériques, c'est-à-dire la date de la fin des temps, le nom du grand monarque, la liste des élus avant l'armageddon et la liste de ceux qui seront choisis pour accompagner le grand roi qui nous sauvera tous avec sa Jérusalem céleste, toit ouvrant sur la voûte, quatre portes, pneus à flancs blancs, moteur 8 cylindres avec différenciel barré, freins ABS aux quatre roues, GPS, lecteur cd qui lit les mp3 (pratique pour ceux qui ont une grosse collection de disques) départ en catastrophe pour les retardataires et tout le tralala...

(Auteur: Alors là, je vous mets l'eau à la bouche hein? Le prochain chapitre sera des plus intéressants à lire avec ses révélations sur l'avenir de l'humanité et sur les moyens de vous prémunir contre les calamités qui nous guettent. Ne manquez pas ce rendez-vous important, sinon vous risquez de rater le bateau et vous serez perdus à jamais. Dans ce chapitre, vous apprendrez tout, tout sur les événements à venir, chose qui n'est révélée qu'aux initiés. Ceux qui ont des yeux voient, ceux qui ont des oreilles entendent et ceux qui ont des bouches, et bien, se la ferme!)

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