Chapitre 6

Une enquête stupidon 

La première partie du spectacle se termina sur une bonne note. En fait, je crois que c'était en do majeur septième. Ensuite, il y eut une pause de 15 minutes pour permettre aux employés de préparer la deuxième partie du spectacle, ce qui fut fait assez rapidement. La suite de la présentation commença sur une musique orientale. Deux danseuses à demi-nues s’avançaient lentement sur la scène vêtues de simples voiles transparents.

Gleyss Debeling: Mon Bouddha! Ce sont les deux filles de l'empeleul! Je ne complends pas!

Watson: Dites donc vous, vous avez repris votre accent?

Gleyss Debeling: Je ne complends pas, je ne complends pas!

Watson: Votre accent! Vous avez changé les "R" par des "L"

Gleyss Debeling: Non monsieur Watson, je ne complends pas poulquoi les filles de l'empeleul sont sul la scène à se donner en spectacle.

Watson: Est-ce qu'elles ont le talisman avec elles?

Gleyss Debeling: Je ne clois pas!

Watson: Vous devriez nous faire une brève description du talisman Gleyss, ainsi, nous pourrions le retrouver plus facilement.

Gleyss Debeling: C'est long et lond!

Watson: C'est long et long?!?

Gleyss Debeling: Non, c'est long et lond avec un "D"!

Watson: C'est long et long avec un "D", donc c'est dont?

Gleyss Debeling: Non, c'est long et lond et pas dont.

Watson: Là je ne vous suis plus! Donc c'est pas dont et long?

Gleyss Debeling: C'est simple, long comme longeul, et lond comme londeul.

Watson: Ah voilà! ben fallait le dire que c'était long et rond!

Gleyss Debeling: Et vous, fallait le lile gland Watson !

Watson: Pourtant, le jeune officier James Bande nous a dit qu'il était en forme de cœur, votre talisman.

Gleyss Debeling: C'est bien ça, coeul de palmier.

La Comtesse: Excusez-moi de m'introduire dans votre conversation, mais si j'ai bien compris vous avez perdu un cœur?

Gleyss Debeling: Oui madame! Des lavisseuls ont fait beaucoup de lavages dans nos appaltements.

La Comtesse: Ah oui? Vous avez engagé du personnel pour votre ménage du printemps?

Watson: Non chère comtesse, vous devez remplacer les "L" par des "R".

La Comtesse: Ah, je vois!

Gleyss Debeling: C'est cela Docteul Watson! Les lavisseuls ont lavi les filles de l'empeleul et délobé le talisman.

La Comtesse: Maintenant je comprends, les ravisseurs ont ravi les filles de l'empereur et coupé les lobes du talisman.

Gleyss Debeling: Non, ils ont pénétlé dans nos appaltements afin de voler le talisman.

La Comtesse: Mon Dieu! Ils ont dévoré le talisman !?!

Watson: Mais non comtesse, ils ont dérobé le talisman. Comme je vous disais tantôt, il faut remplacer les "L" par des "R" mais pas le contraire. J'ai eu moi-même pas mal de difficulté à m'adapter... ah ces auteurs modernes !

La Comtesse: C'est compliqué un peu, hein?

Watson: Vous n'avez pas idée ?

La Comtesse: Tant que ça ?

Watson: Les accents, chère amie, les accents, une vrai plaie pour notre siècle. Un exemple; hier, je me suis rendu au casse-croûte sur le pont bâbord et s'il vous plaît ne me demandez pas le chemin pour vous y rendre. Enfin, je disais donc que j'étais au casse-croûte pour déguster un bon filet de poisson, et comme je suis chanceux, je suis tombé encore sur un chinois. Alors il me demanda...

Cuisinier chinois: Flitouli ?

Watson: Je ne comprends pas le chinois, alors veuillez parler en français s'il vous plaît!

Cuisinier chinois: C'est ça, flitouli !

Watson: Mais qu'est-ce que cela veut dire flitouli ?

Cuisinier chinois: Vous voulez des flites ou du liz avec votle poisson ?...

Watson: Alors vous voyez ma chère que ce n'est pas facile de comprendre tous ces divers accents qu'on nous impose!

Tout à coup, un autre bruit effroyable fit sursauter les spectateurs, puis le bateau commençait à tanguer lentement.  Sherlock observait son verre de cognac qui fuyait vers le bord de la table et la fumée de sa pipe qui allait à l'opposé.

Sherlock: Mes amis, je crois que nous devrions nous diriger rapidement vers le pont.

Capitaine Mobidic: Et moi, à mon poste de commande.

Watson: Et moi je retourne encore une fois aux toilettes.

Sherlock: On n'a pas le temps Watson. Retenez-vous!

La panique s'empara de tous les passagers. Certains se précipitaient vers les escaliers de secours, convaincus que le naufrage était imminent. Sherlock, Watson et leurs amis avaient fini par se rendre bien malgré eux sur le pont tribord car la meute affolée les avait poussés vers la sortie. Sur le pont, le capitaine Kirk, fidèle au combat, s'appliquait minutieusement à gérer la circulation des passagers vers les canots de sauvetage.

Capitaine Kirk: Par ici mesdames et messieurs ! Par ici ! Tout d'abord, les hommes en premier, ensuite les femmes et les enfants. Circulez s'il vous plaît, circulez ! Y'a rien à voir!

La Comtesse: On dirait que cette situation de catastrophe déstabilise le personnel de ce navire, ce jeune capitaine ne sait plus où donner de la tête.

Le Cardinal: En effet, il divague ma foi, il ne sait plus ce qu'il dit. Prions pour lui et, mon Dieu, faites qu'il sauve les chrétiens en premier.

Tout à coup, un haut dignitaire Israélien voulant passer devant les autres pour s'asseoir dans un des canots se mit à bousculer tout le monde sur son passage, ne respectant ni homme, ni femme, ni même les enfants.

Le dignitaire: Laissez-moi passer! Je suis un dignitaire israélien moi! J'ai priorité sur tous et chacun sur ce bateau, alors écartez-vous et laissez-moi passer!

Le capitaine étendit son bras énergiquement pour lui barrer le passage.

Capitaine Kirk: ARRIÈRE CHAROGNE ! fit le capitaine. Vous n'avez aucune priorité ici, dignitaire israélien. Alors, enfilez-vous dans la file et filez doux comme tout le monde.

Le dignitaire: Comment osez-vous ! Regardez ces médailles ! Vous verrez que j'ai reçu la plus haute distinction de bravoure dans mon pays !

Capitaine Kirk: Excellent, car toutes ces médailles vous aideront à couler plus vite, et ce, malgré toute la bravoure que vous ayez !

Watson et Sherlock s'étaient perdus dans ce brouhaha de panique. Chemin faisant, ils rencontrèrent, par hasard, le jeune officier qui les avait accueillis à bras ouverts à leur arrivée sur le bateau.

Officier: J'ai un message pour vous de la part d'un colonel américain qui a un canot réservé spécialement pour lui et sa collection de poulets. Il vous attend sur le pont avant, ayant su que vous étiez à bord. Suivez-moi messieurs.

Sherlock: Mais qu'allons-nous faire de Gleyss Debeling, de la comtesse et du cardinal?

Watson: Bof! Est-ce vraiment nécessaire de les amener avec nous? Et de toute façon n'est-ce pas un bon moyen de se débarrasser de cette enquête qui traînait en longueur?  Et pour le talisman, bien, il va couler avec tout le reste. Puisqu'on l'appelle le cœur de l'océan, alors, il est normal qu'il y retourne avec tous ceux qui s'y intéressent.

Sherlock: Vous avez entièrement raison Watson, passons à autre chose et foutons le camp d'ici !

Lâchement mais sûrement, ils réussirent à se faufiler parmi la meute d'individus avides de s'échapper au plus vite de cette galère. Le spectacle était pitoyable. On voyait le cardinal qui récitait sans arrêt des avé maria et la comtesse qui égrenait son collier de perles en guise de chapelet, sans oublier le Prélat qui s'accrochait toujours au tapis. Le capitaine soudé à son gouvernail écoutait l'orchestre entamer sur une note triste, le " Tout le monde veut aller au ciel oui mais personne ne veut mourir ". Ils virent l'empereur, son bouddha accroché au cou, suivi de son épouse, de leurs deux filles et de la geisha, qui grimpaient sur le plus haut mât.

Note de l'éditeur: Il n'y a pas de mât sur le Titanic triple idiot!
Note de l'auteur: Ah! Alors supposons que personne n'a vu le film avec Céline Dion.
Note de l'éditeur: Mais Céline Dion ne joue pas dans le film, voyons, informez-vous bon Dieu!

Un peu plus loin, Tony Bennett continuait désespérément de chanter "I left my heart in San Francisco" les deux pieds dans l'eau.

Arrivés sur le pont avant, ils enjambèrent la balustrade pour sauter dans le canot. Le colonel leur tendit la main.

Colonel Sanders: Bonsoir messieurs, prenez place dans mon canot. Comme vous pouvez le constater, il est grand et confortable. Une petite cuisse de poulet avec ça ?

Watson: Non, sans façon, j'ai l'estomac qui cabriole avec tous ces remous et ces va-et-viens.

Colonel Sanders: Et vous maître Sherlock !

Sherlock: J'ai le vague à l'âme avec toute cette détresse. Donnez-moi plutôt une rame pour que l'on puisse fuir de cet endroit au plus vite. J'en ai assez de cette misère humaine.

Courageusement, ils ramèrent pendant trois jours et trois interminables nuits. Soudain, émergeant du brouillard une silhouette apparut devant eux comme venue d'un autre monde. C'était le paquebot Empress of Ireland, qui deux jours plus tôt, avait rescapé tous les naufragés du Titanic. Exténués, ils n'attendaient qu'un signe du capitaine pour monter à bord, mais comme ils étaient presque arrivés au port, le capitaine décida de les laisser dans leur canot pour le restant du voyage.

Watson: Quel imbécile ce capitaine! Nous laisser dans le canot pour le restant du voyage.

Sherlock: Oui! Et moi, j'en ai assez de toute cette humidité!

Colonel: Voyons messieurs, calmez-vous, nous sommes presque arrivés à destination, non? Et nous n'avons pas manqué de bouffe tout ce temps, alors...

Watson: Justement! Le poulet commençait à me sortir par les trous de nez! J'dis pas, s'il y avait eu une petite sauce, une tranche de pain ou même des pommes de terre frites avec ça, me semble que ça aurait allégé un peu.

Sherlock: Et pourquoi pas une petite salade de choux crémeuse? Et, tant qu'à faire, le poulet aurait pu être frit dans une panure légèrement épicée.

Colonel: Messieurs! J'admets que vous êtes des experts détectives, mais laissez les personnes compétentes en cuisine faire leur boulot. On voit bien que vous n'y connaissez rien en gastronomie.

Watson: Je vous demande respectueusement pardon monsieur le colonel , je sais faire des tartes moi! Et aux pommes en plus!

Sherlock: Vous avez lu le bouquin "Comment faire une tarte", docteur, mais je ne vous ai pas vu en faire une seule.

Watson: Il est vrai que je n'ai pas encore mis la main à la pâte, mais j'ai lu ce satané bouquin une bonne dizaine de fois, alors je sais de quoi je parle. Et vous, que connaissez-vous en épices?

Sherlock: Euh...je sais agencer les aromates qu'il faut pour faire un bon mélange à tabac, euh...le thé, euh...oui le thé je sais le faire aussi.

Watson: Braaaavo! Quelle connaissance culinaire vous avez, cher ami! Vous devriez écrire un livre de recettes, je vois déjà sœur Angèle rougir de jalousie.

Colonel: Messieurs! Messieurs! Je crois bien que cette fois, nous arrivons à destination.

Watson: Ah! Sherlock! Je vois quelqu'un qui nous envoie la main sur le quai, enfin nous sommes arrivés, you hou! You hou !

Sherlock: Cessez de faire le singe, Watson, c'est la statue de la liberté qui vous envoie la main.

Watson: Ah!

Sherlock: Tout de même, nous sommes en Amérique et nous allons pouvoir poursuivre notre enquête. Alors, allons dans un endroit sec et dépourvu de misère, s'il vous plaît.

Arrivés au port de New York, nos trois compagnons visiblement épuisés débarquèrent la cargaison et firent une visite rapide aux toilettes du port, ce qui s'imposait surtout pour Watson qui s'était retenu tout ce temps. Le colonel lui avait bien suggéré de se soulager dans la mer, mais Watson avait rétorqué qu'il avait un zoui-zoui timide. Ensuite, Watson et Sherlock décidèrent d'aller louer une chambre d'hôtel pour se remettre des événements passés et, bien sûr, refaire le plein de sommeil. Ils saluèrent bien bas le colonel qui, selon toute évidence leur avait sauvé la vie avec son canot et ses poulets. Lui qui ensuite, avait rajouté avant de partir, " Messieurs! Je m'en vais de ce pas nourrir l'Amérique! "

Au petit matin, le soleil commença à percer le rideau entrouvert. La ville se réveillait lentement ainsi que nos deux héros. Comme à l'habitude, Watson émergea doucement de son rêve mais, cette fois-ci, ce ne fut pas un cauchemar. Etant donné la tranquillité de la pièce et la fatigue accumulée, son rêve l'avait amené au milieu des danseuses du Moulin Rouge qui lui prodiguaient leurs soins attentifs dignes d'un sultan dans son harem. Sollicité de toutes parts, il ne savait plus où donner de la tête, l'une d'elles se mettant à le frictionner avec une huile aphrodisiaque pendant qu'une autre lui coupait les ongles d'orteils. C'est à ce moment que le soleil pénétrant ses paupières le ramena à la réalité.

Sherlock étendu dans son lit regarda Watson ouvrir difficilement les paupières. ll semblait émerger voluptueusement d'un autre monde.

Sherlock: Dur retour à la vie?

Watson: Mmmm... je viens de quitter le paradis sur terre mon ami, j'étais entouré des plus belles femmes de ce monde et ça me désole. Pour une fois que ce n'était pas un cauchemar.

Sherlock: Que diriez-vous, cher Watson, de profiter de notre séjour à New York pour visiter un peu les alentours et jouer aux touristes.

Watson: Ouais, bonne idée! Ouais, ouais, allons conquérir cette grosse pomme réputée à travers le monde.

Sherlock: Mon Dieu! Vous avez l'air en forme ce matin vous.

Watson: Oui j'ai très bien dormi. Vous avez bien fait de remettre votre pince-nez pour la nuit.

Sherlock: J'apprécie beaucoup ce cadeau anti-ronflement de Joséphine. C'est une petite merveille. Maintenant habillons-nous en vitesse et allons déjeuner.

Sapés à la mode anglaise, redingottes un peu longues et noeuds papillons, nos deux amis se présentèrent à la salle à manger de l'hôtel qui était bondée de touristes, mais ils réussirent quand même à trouver une table bien placée. L'ambiance était des plus agréables en cette belle matinée automnale. Les garçons, les bras chargés de plateaux garnis de montagnes de croissants et muffins anglais, faisaient du slalom à travers les tables.

Watson: Humez-moi cette bonne odeur de café expresso Sherlock.

Sherlock: Euh.... j'avoue ne rien sentir Watson.

Watson: Merde! Enlevez-moi ce pince-nez, tout le monde vous regarde.

Sherlock: Oups! Excusez-moi, fit-il timidement.

Bien installé, Watson observait le va-et-viens tandis que Sherlock tendait l'oreille pour écouter les conversations de leurs voisins de table. Dans le brouhaha de la salle à diner, il cru reconnaître une voix familière parmi les convives.

Sherlock: Watson, je crois connaître ce gentleman à la table voisine. Mais si! C'est bien celui auquel je pense.

Il se leva aussitôt et s'approcha de lui pour le saluer.

Sherlock: Sir Arthur! Comment allez-vous? dit-il d'un ton enjoué.

Sir Arthur: Ah mais c'est maître Sherlock, que faites-vous à New York?

Sherlock: Nous sommes ici pour enquêter sur un mystérieux tombeau perdu. Laissez-moi vous présenter mon collègue.

Sir Arthur: Bien sûr.

Sherlock: Watson, venez que je vous présente. Voici le très honorable Sir Arthur Banane Doyle, écrivain anglais très chevronné, dont la réputation n'est plus à faire dans le domaine des romans policiers. D'ailleurs, on m'a dit qu'il s'inspirait beaucoup de nos enquêtes pour la composition de ses œuvres.

Watson: C'est un plaisir de rencontrer un compatriote. D'autant plus qu'il se sert de nous pour réussir, lança-t-il ironiquement.

Sir Arthur: Enfin! Je peux mettre un visage sur ce nom, une main dans la sienne. Mais tout ceci est élémentaire mon cher Watson. Si j'ai réussi à obtenir le succès grâce à vos enquêtes, n'oubliez pas qu'il faut quand même le talent pour l'écrire, ce roman.

Sherlock: Alors, cher ami, qu'est-ce qui vous amène à New York, dites-moi?

Sir Arthur: Je suis ici pour le lancement de mon tout dernier roman "L'énigme du chevalier de l'ordre vert". Je dois me rendre à une séance de signature au Salon de l'occultisme qui se tient dans la grande bibliothèque nationale. Je suis attendu à 10 heures précises.

Watson: L'énigme du chevalier de l'ordre vert. Ce titre me dit quelque chose. Ce ne serait pas lié aux vénusiens extra-terrestres, par hasard?

Sir Arthur: Non non, ce ne sont pas des vénusiens mais des végétariens extra-terrestres, écolos et adeptes du plein air.

Watson: Ne seraient-ils pas à l'origine du "spiritisme sanctis occultez-moi ces rencontres nocturnes"?

Sherlock: Je ne veux pas vous contredire mais ce ne serait pas plutôt en rapport avec l'Opus Dei yo lo lo ay E.T.?

Sir Arthur: Justement, et vu que le sujet semble vous intéresser, dans la soirée, je suis attendu pour une séance de spiritisme dans un endroit secret animée par le grand chef de l'Ordre vert du Nicaragua lui-même en personne. Alors, messieurs, je pourrais m'arranger pour vous permettre d'assister à cette séance spéciale qui, soit dit en passant, n'a lieu qu'à tous les dix ans.

Sherlock: Et comment, que ça nous intéresse! Mais pourquoi le chef vient-il du Nicaragua? Il n'y a pas de chef dans la branche des États-Unis?

Sir Arthur: Curieux que vous me posiez cette question... hum... j'avoue que nous n'y avions pas pensé. Enfin! Voilà encore une enquête à résoudre. Mais je reconnais bien là vos dons de détective et fin limier. Si vous êtes d'accord, donnons-nous rendez-vous pour 19 heures ce soir à Manhattan, devant le Chrysler Building.

Sherlock: C'est entendu, nous y serons.

Sur cette note des plus cordiales, le déjeuner se poursuivit dans une ambiance décontractée malgré les trois alertes à la bombe qui les firent sursauter à quelques reprises, mais tout se termina bien, sauf une escarmouche entre le garçon et le chef qui étaient en désaccord sur la présentation du buffet. Les couteaux volaient bas et les soucoupes volaient haut mais c'était les aléas du métier et nos deux héros se dirent que malgré ces petits inconvénients passagers, la ville leur réservait sans doutes d'autres surprises.

Ah! New York, New York, I love New York, ville de débauche et de dépravation, la pomme du paradis terrestre, le sodome de gomorre...in partibus, in saecula saeculorum amen.


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