Chapitre 11

Les machins jeux 

Hervé Cassoulet venait à peine d'arriver au centre civique que les organisateurs s'étaient rués sur lui comme la richesse sur les bien nantis.

Père Immé: Enfin vous voilà!

Hervé Cassoulet: Un instant, un instant! Donnez-moi le temps d'enlever mon par-dessus tout de même.
 

Père Immé: Vous savez que nous n'avons pas beaucoup de temps devant nous et je commençais à dépérimer. 

Hervé Cassoulet: Je sais, mais laissez-moi me préparer et je serai à vous dans quelques instants. 

Père Immé: Votre loge est au fond, là-bas, dit-il pointant l'autre côté de la salle.

Les jeux pan-canadiens étaient organisés par les retraités de la sainte église du Canada. Mis en branle depuis une bonne vingtaine d'années, ils englobaient entre autres, le curling, le traditionnel jeu de poches, la pétanque, etc. Toute organisation mondiale pouvait s'inscrire à ces jeux, la seule restriction étant que les participants devaient obligatoirement être des retraités. Il y avait parfois des exceptions comme l'an dernier où les organisateurs avaient invité des jeunes têtes de peau (en ce qui me concerne, je dirais plutôt têtes d'eau, m'enfin!) histoire de les remettre dans le droit chemin. Encore cette année, magnanimement, ils avaient invités des jeunes allemands néo-nazistes.
 

Hervé Cassoulet: Je suis prêt, où dois-je aller pour faire l'annonce? 

Père Immé: Mais sur la scène voyons!

Hervé s'avança timidement et parvint à monter sur la scène pendant que les préposés plaçaient les retardataires dans les sièges restants. La plupart des participants étaient déjà assis et attendaient l'ouverture avec impatience.


Hervé Cassoulet: Mesdames et messieurs, bonsoir! Je déclare officiellement les jeux pan-canadiens des retraités cléricaux ouverts! Merci et bonne chance à tous. 

Père Immé: C'est tout?

Père Deboul: Il n'est pas très jasant hein?
 

Père Immé: Nnnnnnnnon! On n'peut pas dire qu'il a la parole facile. 

Père Deboul: Pourtant, les hauts gradés du clergé ont souvent la langue bien pendue. 

Père Immé: Cela dépend toujours avec qui, mais lui, ça ne semble pas être son cas. De plus, il ne roule même pas ses r. Etes-vous sûr qu'il fait bien partie du clergé haut perché? 

Père Deboul: Le père Méable m'a assuré qu'il avait ses entrées auprès du saint-père. De quel genre d'entrées parlait-il, ça j'en ai pas la moindre parcelle d'idée.

La compétition devait débuter à 19:30 heures et il était prévu que chaque équipe porterait des couleurs distinctes; les Soeurs de la Congrégation de la Jouissance Éternelle vêtues de jaune, les Frères en Retraite Universelle du Tabernacle Sacré en vert tandis que les bleus seraient composés d'anciens motards à la retraite, Les Helzeimers qui, selon les dires, avaient tout oublié de leurs anciennes activités. Finalement, les noirs représentés par le parti de la Jeunesse Hitlérienne. Ah et j'oubliais aussi les rouges, anciens agents du KGB.

On percevait déjà l'excitation qui s'emparait des participants et leur grande hâte de s'investir corps et âme dans la saine compétition qui, années après années, leur faisait le plus grand bien.

Ces occasions uniques permettaient aux cléricaux d'apprrrrrofondirrr leur sacerrrrdoce sacerrrrdotal dans la plus purrrre trrrradition chrrrétienne et d'établir des liens solides d'amitié frrraterrrnelle.

(Note de l'éditeur: Avez-vous fini avec ces roulements de r?)
(Note de l'auteur: Pardon, je me suis laissé emporter par mon enthousiasme et par ma forrrrmation judéo-chrrrétienne. J'ai pris les tics de Monseigneurrrr euh... je ne me souviens plus de son nom mais celui qu'on appelait Kid-Kodak parce qu'il disait toujours "Où sont les camérrras?")



Pendant ce temps, notre fin limier attendait impatiemment sur le seuil des portes du Château Frontenac. Il n'en finissait plus de tourner en rond lorsque le docteur se présenta devant lui après une demi-heure de préparation.

Sherlock: Vous en avez mis du temps dites donc! J'ai la tête qui tourne!
 

Watson: Je vous avais dit de m'attendre devant les portes tournantes, pas dedans bon Dieu! 

Sherlock: Vous savez comment je suis, je n'ai pas l'habitude de ces nouvelles technologies... enfin! Nous sommes en retard et la cérémonie doit déjà être commencée. Hâtons-nous au plus vite si nous ne voulons pas rater les jeux, mais surtout ne pas rater Hervé Cassoulet. 

Watson: Alors, qu'est-ce qu'on attend, allons-y, fonçons!

Ils s'engouffrèrent dans le premier taxi et, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ils étaient arrivés au centre civique, constatant avec stupeur que les portes étaient verrouillées. Se regardant tous les deux d'un air ahuri, ils cherchaient à en comprendre la raison. Enfin, c'est peut-être à huis-clos, avait lancé Watson ironiquement.
 

Sherlock: Nous devons sonner!

Watson s'exécuta et quelques secondes plus tard, un petit gros à la chevelure dégarnie vint ouvrir.
 

Sherlock: On nous a informés, au Château Frontenac, que monsieur Hervé Cassoulet devait faire l'ouverture des cérémonies entourant les jeux pan-canadiens des membres du clergé à la retraite. Est-ce bien ici?

Père Sage: Vous êtes au bon endroit, donnez-vous la peine d'entrer, messieurs.
 

Sherlock: Merci, je suis Sherlock Holmes, célèbre détective, et voici mon collègue, le docteur John Watson.

Père Sage: Ah non ! Pas les fameux détectives reconnus mondialement?


Sherlock: Héhé! Bien sûr que c'est nous!

Watson: Enfin, quelqu'un qui reconnaît notre talent d'enquêteur.

Père Sage: J'ai lu toutes vos aventures et c'est vraiment captivant.
 

Sherlock: Nous sommes assez fiers de nous, je dois dire! 

Watson: Veuillez noter que nous n'avons aucune prétention non plus, nous constatons bien humblement que nous sommes bons, dit-il d'un air simplet.

Père Sage: Si vous êtes aussi hot que dans vos bouquins, je n'en doute aucunement.
 

Watson: Mais j'y pense, connaissez-vous le père Sing? Il s'occupe de la chorale de l'église Saints-Anneaux à Londres.

Père Sage: Non!
 

Watson: Dommage! Mais saviez-vous que, dans mon jeune temps, j'ai failli me faire froquer aussi?

Père Sage: Ah oui, et que s'est-il passé?
 

Watson: L'appel de la chair mon cher!

Père Sage: Ah, la bonne chair, je suis d'accord avec vous. Mais rien ne vous empêchait d'apprécier la bonne chair et d'entrer dans les ordres.
 

Watson: Vous avez entendu, mais n'avez pas compris le message mon père!

Père Sage: Dites-vous bien que je ne suis pas aussi cruche que vous pourriez le croire, docteur.

Visiblement touché par le dernier commentaire de Watson, le père Sage leur fit signe de le suivre dans la grande salle de réception. Nos deux acolytes suivant derrière, Sherlock se pencha discrètement à l'oreille du docteur et lui chuchota...
 

Sherlock: Vous l'avez blessé docteur! 

Watson: Croyez-vous? 

Sherlock: Bien sûr, regardez-lui l'air! 

Watson: D'après moi, c'est son anneau dans l'nez qui l'empêche de comprendre ce que je lui dis. 

Sherlock: C'est clair comme une dague entre deux omoplates. 

Watson: C'est tout de même moins dramatique qu'une drague entre deux homos plates. 

Sherlock: Ou une blague avec des jeux de mots plates. 

Watson: Ce qui me rappelle cette histoire du duc qui avait presque perdu aux mains du doge sa dague et son dogue. 

Sherlock: Ah! Je ne me souviens pas de celle-là. 

Watson: Le duc avait vendu son dogue au doge. Et de son côté, le doge voulait le dogue et la dague de la duchesse au même prix. Ce que le duc refusa. 

Sherlock: Et alors... 

Watson: Le doge, constatant que le duc ne voulait pas se départir de sa dague et son dogue courtisa la duchesse pour obtenir sa dague. Une nuit, le duc s'éveilla, surprit le doge au lit avec la duchesse, prit la dague et la planta dans le dogue pensant toucher le doge, la duchesse appela le doc qui arriva aussitôt de l'auto, retira la dague du dogue, la remit au duc pendant que le doge et son dogue retournèrent au château, le doc à l'auto, la duchesse et le duc au dodo. 

Sherlock: Mon Dieu! Quelle histoire courte! 

atson: Courte mais efficace!

Père Sage: Nous y sommes messieurs! Venez que je vous présente au cerveau derrière tout ça.
 

Watson: J'adore ces rencontres sous-tanières. 

Sherlock: Ah, et pourquoi donc cher collègue? 

Watson: On y rencontre toutes sortes de personnes avec des noms un peu bizarres et cela me fait bien marrer.

Père Sage: Je vois le père Deboul au centre de la salle, venez messieurs! Père Deboul! Père Deboul! Par ici! J'ai une paire d'excellents détectives à vous présenter!

Père Deboul: Oui, oui, j'arrive!

S'approchant de nos deux héros accompagnés du père Sage, il crut reconnaître les deux britanniques. Enfin, cela lui disait quelque chose. Mais comme les années précédentes, il avait eu la joie de recevoir Michel Sardine, Nana Bistouri, Nat King Kong et Whitney "Houston nous avons un problème sur la lune", il n'était pas surpris de voir apparaître ces légendaires détectives à ses jeux pan-canadiens.

Père Sage: Voilà de quoi piquer votre humble, père Deboul, curiosité. Avec moi le fameux détective Sherlock Holmes et son collègue le Docteur Watson.

Père Deboul: J'avais comme un pressentiment que cette année allait nous apporter du sensationnel, du jamais vu. Je suis très honoré de votre présence parmi nous.


 Sherlock: Et de notre côté, nous sommes honorés de cet accueil. 

Watson: Est-ce qu'Hervé Cassoulet est dans les parages?

Père Deboul: Vous le connaissez? Il est quelque part par là! Mais avant tout, laissez-moi vous présenter aux capitaines de chaque équipe participante aux jeux.
 

Watson: Euh...je ne sais si... avons-nous le temps Sherlock? 

Sherlock: Bah! On peut bien prendre quelques minutes pour satisfaire aux exigences des bonnes manières.

Soucieux de respecter le protocole, Père Deboul conduisit les deux détectives dans le grand aréna où les équipes se préparaient à la compétition, supervisées par leurs capitaines respectifs. Prenant son rôle au sérieux, il se mit à présenter l'un après l'autre, les capitaines qui étaient visiblement enchantés de rencontrer les deux brillants détectives.

Père Deboul: Débutons par cette dame, capitaine de l'équipe des soeurs de la congrégation de la jouissance éternelle. Elle veille à tout et sur tout. Mère Veilleuse.

Mère Veilleuse: Enchantée!


Sherlock: Enchanté!

Watson: Enchanté!

Père Debout: Puis le capitaine des Helzeimers, Arash Laibanc!

Arash Laibanc: Enchanté!


Sherlock: Enchanté! 

Watson: Enchanté!

Mère Veilleuse: Enchantée!

Père Deboul: Et le capitaine des rouges qui étaient d'anciens agents du KGB ayant oeuvré à la décontamination de la catastrophe de Tchernobyl, Vladimir Adégouline!

Vladimir Adégouline: Enchanté!

Arash Laibanc: Enchanté!

Mère Veilleuse: Enchantée!
 

Sherlock: Enchanté! 

Watson: En santé?

Sherlock: Watson! Vous n'êtes pas drôle! 

Watson: Ben quoi? On peut s'informer de sa santé, non? 

Sherlock: Suffit!!! 

Watson: Ok, ça va, je m'excuse! Enchanté!

Père Deboul: Ah, voilà les représentants de la jeunesse hitlérienne, venez Elmer, que je vous présente à nos amis.

Elmer: Bien sûr!

Père Deboul: Messieurs, rencontrez Elmer Lich, capitaine de l'équipe des noirs et président de la jeunesse hitlérienne.
 

Watson: Echanté de faire votre connaissance, jeune homme.

Elmer Lich: Moi de même. Je suis capitaine et président, certes, mais tout d'abord, je suis néo-naziste.
 

Watson: Ah, voyez-vous, moi, je suis né au Brésil,  malgré que maintenant, je sois britannique. 

Sherlock: Moi, je suis britannique tout court et je n'ai jamais visité le Naziste. Un beau pays, je suppose?

Elmer Lich: Euh...ma ville natale est le Leichenbite en Allemagne...

Père Deboul: Moi aussi, je suis né Onasis étant de descendance grecque, mais j'ai dû changer de nom lorsque je me suis froqué et c'est alors que je suis entré dans les fruts.
 

Watson: Les fruts?!?

Père Deboul: Les frères en retraite universelle du tabernacle sacré.
 

Watson: Ah les frères en ruts!

Père Deboul: Si on veut!

Arash Laibanc: Nous autres, on dira, c'est des sacrés bons jacks ces tabarnak de frères! Hahahahaha!

Père Deboul: Excusez-le, docteur, c'est ni plus ni moins le langage du populo, communément appelé le joual!
 

Watson: J'avais pas compris grand-chose, m'enfin...

Arash Laibanc: Taleure, tu parla de naissance, doc, moé, où shu né...
 

Watson: Ah! C'est de l'amérindien ça, non? regardant le père Deboul droit dans les mirettes.

Père Deboul: Nnnnnon, c'est toujours du joual. En fait, ce qu'il essaie de vous dire, c'est l'endroit où il est né. Bon, maintenant, passons aux choses sérieuses. Messieurs dames, capitaines! Prenez place car le temps est venu de débuter les compétitions. Et pour vous, messieurs les détectives, je vais vous assigner un responsable qui pourra vous faire la description des jeux. Alors attendez-moi, je reviens...

Il s'éloigna quelques minutes et revint en compagnie d'un vieux qui avait le pas lent et la mine ramollie.

Père Deboul: Me revoilà! Voici le père View, le doyen des retraités. Il vous tiendra au courant de tout ce qui se passe pendant les jeux. C'est d'ailleurs à lui qu'il faut payer la dîme.
 

Watson: Ah! C'est ni plus ni moins le pépère View ou paie per view, hihi!

Père Deboul: Allez vous asseoir dans les estrades, là-haut, pour une meilleure vue d'ensemble, et assoyez le père entre vous deux, il est dur de la feuille, alors vous pourrez lui crier dans le cornet si jamais vous avez une question.
 

Watson: Mon Dieu, c'est rassurant! 

Sherlock: Nous apprécions votre cordialité et nous serons très bien là-haut, merci.

La vue était remarquable dans ce grand aréna du centre civique. Le père View expliqua que les jeux seraient divisés en quatre sections, le curling, la pétanque, le jeu de poches et finalement, le jeu de dards ou fléchettes.

Afin de simplifier les choses, cette partie du roman fera de même, c'est à dire, qu'elle sera divisée en quatre sections. On évitera ainsi à l'auteur la difficulté de la transition entre les différentes sections, et pour le plaisir de la chose, nous ajouterons deux autres sections, une pour nos deux détectives qui seront du côté Ouest de l'aréna et une pour Hervé qui sera du côté Est, donc à l'opposé les uns de l'autre.

Étant officiellement lancés, les jeux pouvaient donc débuter. Alors en voici un bref aperçu.

Bon, je sens que vous avez en tête la question suivante; comment peuvent-ils jouer à quatre jeux différents s'il n'y a que cinq équipes? Bonne question et je vous avoue que je n'y avais pas pensé mais, comme il y a toujours une solution à tout, je vais y réfléchir et je vous reviens avec ça dans 48 heures. Pour l'instant, concentrons-nous sur les premiers jeux et le reste viendra se greffer au travail de l'auteur (c'est à dire moi) au fur et à mesure de l'écriture de ce texte. Alors allons-y!


 ----------- WATSON, SHERLOCK ET PÈRE VIEW. ACTE: 1 ------------- 

Sherlock: Nous avons une excellente vue d'ici, n'est-ce pas Watson? 

Watson: En effet!

Père View: Voici le plus beau moment de la soirée, les cheerleaders font leur entrée à votre gauche.
 

Watson: Mais elles ont fait la guerre de cent ans vos cheerleaders! 

Sherlock: Est-ce que ce sont d'anciennes soeurs à la retraite?

Père View: Elle sont bien, non ?
 

Watson: Je crois qu'il faut crier Sherlock. 

Sherlock: C'est bien le malheur avec ces vieux, la plupart du temps, ils sont soit sourds ou aveugles. Y'a qu'à voir les cheerleaders, elles sont plutôt défraîchies. 

Watson: Par contre, la toute dernière à gauche est pas mal du tout. Je crois que je vais descendre aller la voir de plus près. Vous venez Sherlock? 

Sherlock: Certainement, allons voir ces beautés. Nous vous quittons quelques instants, père View.

Père View: Allez mes enfants, allez!

Nos deux amis descendirent les gradins jusqu'en bas et Watson s'appuya sur la balustrade hypnotisé par la cheerleader tandis que Sherlock restait planté derrière, curieux de voir comment son collègue allait courtiser cette splendeur qui se détachait du groupe. Pendant quelques instants, le docteur resta figé devant cette gracieuse beauté et n'avait plus de mot. La pureté de sa peau, le visage d'un ange, un corps de déesse, elle dégageait la gentillesse, l'amour et toutes les qualités d'une femme de haut rang, puis, il se décida...
 

Watson: Bonjour mademoiselle, vous habitez chez vos parents?

Cheerleader: Va voir ailleurs si j'y suis, rase-motte!
 

Sherlock: Je peux y aller si vous voulez. 

Watson: Je croyais que...

Cheerleader: Vous croyiez parler à mes nichons peut-être? C'est cela hein? Bande de pervers sans vergogne!
 

Watson: Bon, retournons en haut, aussi bien draguer la mascotte finalement. 

Sherlock: Hihi, on dirait que vous avez perdu votre talent de séducteur. 

Watson: Je ne sais que dire. Pourtant, Claudia qui est d'une beauté rare n'a pas hésité un seul instant, elle est tombée sous mon charme subito presto.

 Sherlock: Ouais, mais faut dire que son père vous devait une p'tite fortune. 

Watson: Voulez-vous dire que ce mariage qui est le mien, a servi à payer une dette? 

Sherlock: Au début je l'ai cru, si, si, je l'ai cru, mais maintenant, Claudia a appris à vous aimer avec le temps. 

Watson: Mon Dieu que vous êtes déprimant aujourd'hui. 

Sherlock: Watson, allons nous asseoir et oublions tout ça. Claudia vous aime et c'est l'essentiel. 

Watson: Vous avez semé le doute. Maintenant, j'ai une bonne raison de courir les jupons.


----------- WATSON, SHERLOCK ET PÈRE VIEW. ACTE: 1 - FIN-------------

----------- LE CURLING. ACTE: 1 -------------

Père Si: Ma soeur, votre balai est à l'envers.
 

Soeur Sourire: Dieu du ciel bleu, j'avais pas remarqué.

Père La: Faut avoir le manche bien en main.
 

Soeur Sourire: Je vois! Je suis une novice, vous savez. 

Père Si: Nous aussi, c'est notre première année. 

Soeur Sourire: Quelle coïncidence! D'où êtes-vous? 

Père La: Nous sommes tous les deux père Si, père La. Nous étions professeurs de musique avant la retraite. 

Soeur Sourire: Ah! Je suis heureuse de compétitionner avec des frères musiciens, étant moi-même ancienne danseuse de ballet, j'ai porté le tutu avant de porter la robe. 

Père Si: Un seul bémol au tableau. 

Soeur Sourire: Ah oui, quoi ? 

Père La: La glace. 

Père Si: Quoi, la glace, vous ne la do ré pas ? 

Père La: Bof! Fa si la si ré!

 Père Si: Avec de l'eau. D'ailleurs, comment font-ils pour obtenir une glace aussi lisse?

Soeur Sourire: Le cilice!!? Ne me dites pas que vous faites partie de l'Opus Déi!

Père La: Mais non ma soeur! Nous ne sommes pas maso. Mettons-nous au diapason et occupez-vous de passer le balai, je m'occupe de la bouilloire pendant que le père Si nous dansera une p'tite gigue de son cru.

Sur cette note imprévue, soeur sourire se met à danser le ballet et tout le groupe se joint spontanément à elle pour une session inattendue de danse en ligne.
 

Sherlock: Y'a pas à dire, ce match de curling est le plus inusité qu'il m'ait été donné de voir de toute ma vie.

Watson: En effet, c'est inouï ce qu'ils arrivent à faire avec si peu de moyens et beaucoup d'imagination.


 ----------- LE CURLING. ACTE: 1 - FIN -------------

------------ JEUX DE POCHE ACTE: 1 --------------

Père Vert: Permettatis ké li padré entradé li mano entre li cuisto di feminis ce soir?
 

Soeur Berthe: Nenni! 

Père Vert: Pourquoi? La dernière fois c'était bien non ? 

Soeur Berthe: In minoune pacé! 

Père Vert: Outilisum li condo miraculus evita li machina péré na sortadis touti gommé. 

Soeur Berthe: Perditatis tutès li sensibilisatum di clito cosa la mollus di falus. 

Père Vert: Mi la tentatis di récoupératus la bita touti béné qué mio. 

Soeur Berthe: Nenni! Nenni! 

Père Vert: Alea jacta para li mano solo di padré? 

Soeur Berthe: Mastourbasium mediocritas ad viagra in pacé, confutatis maledictis! 

Père Don: Euh...je m'excuse et je ne voudrais pas vous déranger mais je crois que... 

Père Vert: Mais d'où il sort celui-là? Bon, disons que...vous ne dérangez pas, sauf que nous pratiquions notre latin. 

Père Don: Euh...je m'excuse encore une fois, mais je crois que selon les règlements, il est interdit de fraterniser avec l'adversaire. 

Père Vert:: Peeeerdooooon!!! Je m'excuse d'enfreindre la loi du saint-Haut sacram...sacrement dis-je! Mais peut-on avoir un peu de liberté ici? 

Père Don: Je suis désolé mais je crois que votre ire n'est pas justifié. 

Père Vert: Je ne suis pas irrité, je suis contrarié! Et veuillez s'il vous plaît éviter de croire. 

Soeur Berthe: Pouvons-nous poursuivre notre partie? 

Père Don: Je m'excuse de vous avoir dérangé. 

Soeur Berthe: Voilà. Avec tout ça, j'ai perdu ma poche. 

Père Vert: Tenez soeur Berthe, prenez la mienne!

Soeur Berthe: Je n'oserai jamais vous prendre la poche.


Père Vert: Mais si, mais si ! Allez y ! Ça ne me fait aucun pli.

------------ JEUX DE POCHE ACTE: 1 - FIN --------------

------------ HERVÉ CASSOULET ACTE: 1 --------------

Hervé Cassoulet: Merde que je m'emmerde!



------------ HERVÉ CASSOULET ACTE: 1 - FIN --------------

Retrouvez nos héros et la suite des compétitions dans le prochain chapitre.  


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